Le média en ligne français, Mediapart, dénonce les niveaux de salaire de plusieurs salariés dirigeants de la FNSEA, principal syndicat agricole en France, comme le rappelle aujourd’hui le site du média La France Agricole. Le syndicat FNSEA de son côté « condamne fermement » la publication des montants de rémunération de ses collaborateurs et s’insurge contre un « règlement de comptes » plus qu’une enquête journalistique. Au Québec c’est toujours silence radio sur les salaires des dirigeants de l’UPA !
On peut lire sur le site de la France Agricole : « À quelques jours de l’ouverture du salon international de l’agriculture, le média en ligne Mediapart dénonce ‘’le train de vie hors sol des dirigeants’’ de la FNSEA et dévoile les salaires de plusieurs salariés dirigeants du syndicat majoritaire.»
Médiapart épingle ainsi les niveaux de salaire de la direction du syndicat qui selon Médiapart sont « bien supérieurs à ce qui se fait dans les entreprises de taille équivalente ».
Le site Médiapart révèle que les rémunérations de la plupart des postes de cadre dirigeant ont été augmentées de 5 à 30 % en 2019, « avec pour certain un niveau de salaire supérieur à celui du ministre de l’Agriculture qui lui est rémunéré, comme les autres membres du gouvernement, 10 100 euros brut par mois.» ( environ 14 000 $ par mois )
Médiapart selon La France Agricole « met également l’accent sur le cumul des mandats des cadres dirigeants et des élus de premier plan».
Toutefois l’enquête ne fait pas mention des salaires des élus rappelle France Agricole. Le média agricole français, La France Agricole, précise que : « Mediapart appuie ses propos de plusieurs citations de Clément Faurax, le directeur général de la FNSEA, avec lequel elle s’est entretenue à deux reprises.»
De son côté, La FNSEA « s’insurge contre un article tenant plus du règlement de comptes que de l’enquête journalistique ».
La FNSEA « affirme avec force que la gestion des fonds issus des cotisations des agriculteurs est pilotée avec la plus grande rigueur et dans un but unique : défendre les intérêts d’une profession malmenée ».
Le FNSEA a par ailleurs indiqué par ailleurs qu’une plainte pour vol d’informations a été déposée.
Au Québec tant le salaire des élus que des dirigeants du syndicat unique, l'UPA, reste une chasse bien gardée !