L’industrie du bœuf menacée !

Selon RealAgriculture «Bien qu'il y ait beaucoup d'attention sur la crise croissante de transformation du bœuf dans l'Ouest canadien, les producteurs de bœuf de l'Est du Canada sont également aux prises avec les retombées de la pandémie de COVID-19». 

Dans une lettre à Marie-Claude Bibeau, ministre fédérale de l'Agriculture, datée du 8 avril, l'industrie du boeuf dit: «Nous devons attirer votre attention sur la menace continue et accrue qui menace la poursuite de la chaîne d'approvisionnement alimentaire et la viabilité du secteur du boeuf dans l'Est du Canada. Le secteur du boeuf de l'est du Canada est en pleine crise depuis près de deux ans. Semaine après semaine, de lourdes pertes ont mis les fermes au défi de rester en activité, la sécurité de l'approvisionnement local en viande bovine étant désormais à un point critique».

Pour l'Ontario, selon BFO, ce que rappelle RealAgriculture, la pression financière qui pèse sur les producteurs de bœuf s'accentue. Selon BFO, les pertes dans les parcs d'engraissement se situaient en moyenne entre 175 $ et 300 $ par tête en 2019. Les données sur les prix du marché ontarien montrent que les pertes moyennes pour les exploitants de parcs d'engraissement depuis le début de mars ont été en moyenne de 375 $ par animal.

L’abattage du bœuf depuis la faillite de Levinoff-Colbex dont nous avons largement parlé dans ces pages a été mis sous le tapis pour cacher un passé peu glorieux. On dirait que la pandémie actuelle vient nous faire la démonstration que les acteurs du milieu tout comme les décideurs politiques auraient été mieux de dépoussiérer tout cela avant que le ménage ne s’impose par lui-même !

 

 

 

 

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