Lundi dernier, Yves Perron, porte-parole en matière d’agriculture, d’agroalimentaire et de la gestion de l’offre au Bloc Québécois a présenté lundi son bilan pour l’année 2020. Malgré les chamboulements liés à la COVID-19, le député de Berthier-Maskinongé se dit toujours reconnaissant de la confiance accordée par les citoyens il y a un an, et surtout honoré de les représenter à Ottawa, tout en défendant la différence québécoise aux côtés du Bloc Québécois.
L’action malgré la COVID : un bureau ouvert 7 jours sur 7
Dès le début des chamboulements liés à la COVID-19, outre les dossiers habituels, le bureau du député a répondu à un nombre élevé d’appels, et a donc décidé d’ouvrir ses portes 7 jours sur 7, afin de pallier efficacement aux besoins des citoyens. « Ça fait partie de notre travail et nous avons répondu présents. Alors que tous les services à la population étaient fermés, nous avons vite compris que notre support était essentiel. La pandémie a chamboulé nos vies, tout autant que l’économie », soutient le député. Plus de 700 dossiers ont ainsi été traités.
« Par exemple, nous sommes particulièrement fiers d’avoir obtenu l’aide financière (CUEC) promise à un agriculteur, ce qui lui a permis de garder son entreprise ouverte », souligne Yves Perron.
Pour ce qui est du dossier d’Internet haute-vitesse, le député y voit une progression, bien que lente, comme il le souligne : « On fait tout en notre pouvoir pour faciliter le déploiement, on continue de pousser pour obtenir la couverture de tous les secteurs. » Par ailleurs, concernant l’érosion des berges du fleuve Saint-Laurent, le député affirme qu’une pétition sera de nouveau lancée en début d’année, afin de faire entendre les demandes des résidents concernés.
Un objectif: exclure la gestion de l’offre des futurs accords commerciaux
Le porte-parole en matière d’agriculture, d’agroalimentaire et de la gestion de l’offre préconise la protection du modèle agricole québécois, et invite tous les citoyens, citoyennes et producteurs agricoles à contacter leur député, peu importe leur allégeance politique, afin qu’ils appuient le projet de loi C-216 du Bloc Québécois. Ce dernier exclut la gestion de l’offre des négociations des futurs accords commerciaux. « La gestion de l’offre, c’est le coeur de notre agriculture, il faut la protéger. C’est aussi un maillon indispensable pour une agriculture de proximité », défend Yves Perron.
En lien avec le plan de relance du Bloc Québécois, le député promeut une relance verte et une agriculture de proximité. « C’est dans cet esprit que je tente d’influencer les travaux du comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire, où j’ai été réélu vice-président », affirme le député de Berthier-Maskinongé.