On est loin du ‘’ça va bien aller ‘’ sauf peut-être pour l’agri/agro

En mars dernier nous tombions dans un monde inconnu qui nous a éloignés des contacts humains si chers à notre humanité. Nous nous faisions alors rassurer par un gouvernement qui comme un bon père nous dorlotait en nous disant ‘’ ça va bien aller ‘’. Nous nous sommes alors rassurés comme nous le faisions enfant avec notre doudou. Puis l’été a donné un peu l’espoir que cette pandémie n’était que de passage quelques mois dans nos vies modernes bien réglées.

Grâce au succès phénoménal du monde de la science, depuis la découverte de vaccins, nous respirons un peu mieux et espérons le bout du tunnel, mais à quel prix économique pour tant de compagnies en survie ?

Alors qu’ici notre premier ministre nous rassurait au printemps dernier, j’entends encore le message du président Macron en France qui disait lors de sa première intervention à 6 reprises, «nous sommes en guerre». En fait oui, nous sommes en guerre et comme toute guerre celle contre le virus de la COVID 19 ne sera pas facile et 2021 qui débute depuis peu nous l’a appris dès les premiers jours.

Mais il faut rester positifs et se dire que les secteurs agricoles et agroalimentaires ne sont pas vraiment limités par la pandémie. Il se pourrait même que la situation soit bénéfique au monde agricole et agroalimentaire. Il suffit de voir l’intérêt soudain pour l’autonomie alimentaire. Et si cette pandémie était un réveil brutal certes, mais un réveil pour nos décideurs afin qu’ils votent des politiques en faveur de l’autosuffisance alimentaire, la grande oubliée décennie après décennie.

Par ailleurs pendant que le localisme prend sa place, les exportations ne sont pas en reste à en croire les prévisions des économistes puisque plusieurs pays restent très dépendants de nombreuses productions majeures du Canada : c’est notamment le cas du Japon et de la Chine.

Cette pandémie qui reste tragique pour nombre de secteurs économiques qui en sortiront dévastés est peut-être une chance pour le monde de l’agriculture et de l’agroalimentaire pour en sortir gagnant par les deux bouts : le marché de proximité et le marché d’exportation !

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