Voici le début d’une nouvelle aventure sur les découvertes du terroir Québécois. Lors de mes différentes sorties dans le domaine agricole, j’ai eu le plaisir de découvrir l’élevage du lapin à des fins commerciales. La cuniculture comme on appelle plus spécifiquement l’élevage du lapin n’est pas la plus répandue, mais l’explosion du nombre des éleveurs est représentative des besoins des consommateurs Québécois qui sont à l’affut de nouvelles tendances et de l’évolution culinaire qui nous arrivent de l’étranger. Ma première rencontre avec le lapin s’est faite en France il y a bien des années. Invité à la table de nouveaux amis, j’ai eu le plaisir de déguster un lapin à la moutarde qui était délicieux. Le lapin est un menu exotique parfait pour recevoir de nouveaux amis.
Le lapin et ses propriétés gustatives.
Depuis bien des années, la population en générale opte pour des mets plus raffinés, plus recherchés et surtout avec le moins de contraintes alimentaires possible. Les sportifs rechercheront la chair du lapin pour sa richesse en protéine et la faiblesse en gras de sa chair. Nous incluons avec cet article une recette de marinade et une recette de cuisson qui sont des plus convoitées. Le lapin est un petit animal avec tout de même des besoins particuliers c’est peut-être pourquoi son implantation a pris du temps, car la demande est de plus en plus forte. Des restaurateurs en ont fait leur marque de commerce, d’autres ont développé des mets appréciés par les convives. Pour ceux et celles qui vont essayer du lapin pour la première fois, ils y verront une ressemblance marquée à celle du poulet.
N’est pas Cuniculteur qui veut !
Désormais, les cuniculteurs sont regroupés en un syndicat qui gère l’offre. Les élevages sont surveillés et la production de lapins commerciaux est protégée et hautement supervisée. Ne devient pas cuniculteur qui veut sans y mettre le prix et les efforts et plusieurs y penseront à deux fois avant de se lancer dans ce type de production qui demande un investissement majeur.
Depuis 2015, la production a plus que doublé passant de 3500 lapins par semaine à plus de 6500. Plus de 83% de la population connait peu ou pas la viande de lapin et la production au Québec est répartie sur tout le territoire, mais plus spécifiquement dans Chaudière-Appalaches ou plus de 41% des lapins de viande sont produits tout comme le centre du Québec avec plus de 33% de la production.
Recette de marinade pour un goût plus raffiné.
1 tasse d’huile d’Olive ou pépin de raisin
1 cuillère à soupe d’ail haché fin
2 cuillères à soupe de jus de citron
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon.
1 cuillère à soupe de sirop d’érable,
Du poivre en grains au goût.
- Mettre les morceaux de lapin dans un grand Zip Bloc et y verser la marinade.
- Enduire les morceaux de cette marinade en manipulant le sac afin d’enduire de marinade tous les morceaux
- Laisser au frigo au moins 4 heures.
- Faire rôtir chacun des morceaux de lapin dans de l’huile et dorer chacun des morceaux puis réserver
- Dans un grand chaudron, faire revenir de l’oignon, des échalotes et quelques morceaux de poireaux. Y ajouter 1 tasse de vin blanc et remuez jusqu’à réduction .
- Y incorporer une tasse de crème à cuisson, et une 1/2 tasse de yogourt nature ou à la pêche y déposer les morceaux de lapin
- Cuire au four 1h à 1h30 à 375 degrés
- Déplacer les morceaux en cours de cuisson afin qu’ils trempent bien dans la sauce cré
Moi j’aime bien les herbes de provinces, mais comme les goûts sont dans la nature, je vous laisse le soin d’agrémenter votre recette selon vos goûts. Servir dans un grand plat de service en y déposant quelques branches de persil pour la présentation.
Le lapin un met à découvrir.
Le lapin a une chair succulente et riche en protéines, cuisiner le lapin est facile, il vous faut découvrir ce mets riche en surprises, tendre au goût et maigre pour ceux et celles qui recherchent une nourriture plus saine.