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Groleau et Lamontagne: deux décideurs sur leur départ?

Au congrès de l’UPA il existe une tradition depuis quelques années avant le discours du ministre de l’Agriculture : on entend les chefs de l’opposition et en cette période presque pré-électorale les trois partis, le Parti Libéral, Québec Solidaire et le Parti Québécois étaient en mode séduction.

Le président de l’UPA est sur son départ : c’est confirmé puisque Martin Caron lui succèdera dès demain. Mais on pouvait aussi se demander si le ministre Lamontagne ne passera pas à d’autres activités lui qui a dit devant les délégués syndicaux en fin de discours : «Il est possible que ce soit la dernière fois que je m’adresse à vous». Faisait-il simplement référence aux prochaines élections envisageant alors que la CAQ pourrait ne pas retrouver le pouvoir ou un remaniement ministériel est-il dans l’air ?

Sur les dossiers de fonds dans un discours fleuve il a présenté ce qu’il a accompli et il garde le sentiment du travail bien fait de l’écoute jusqu’à l’action. Il a souligné les dernières années particulières dans le cadre de la pandémie et estime qu’un grand pas est fait pour plus d’autonomie alimentaire au Québec. Mais il a été clair concernant la crise de l’abattage vécue plus tôt cette année « ce fut une disgrâce».

Par ailleurs le ministre a refusé malgré les demandes du syndicat de retirer les articles agricoles liés à la LPTAQ dans le projet de loi PL 103 jugeant qu’il s’agit juste d’une incompréhension de son intention.

Il s’est aussi félicité de s’être impliqué pour des projets d’agriculture urbaine : «On a offert d’acheter les terres des Sœurs de la Charité à Québec et on veut positionner la Capitale comme un pôle d’excellence d’agriculture urbaine» a-t-il dit.

Concernant les relations avec le ministère de l’Environnement lors de la période de questions il dira : «C’est compliqué le ministère de l’environnement mais si on n’a pas fait d’avancées avant les prochaines élections dans un rapprochement avec le MAPAQ je serai très déçu.».

L’UPA, en plus du retrait qu’elle souhaitait des articles liés à l’agriculture dans le PL 103, a fait savoir lors de ce congrès qu’elle voulait une ouverture de la loi sur son financement pour élargir la provenance des fonds.

 

 

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