Le tournesol, même grillé par la sécheresse, encore rentable

La Vie agricole après avoir passé l’été à la rencontre des producteurs au Québec va à la rencontre des productions en France cet automne. À compter du mois d’octobre, La Vie agricole participera à une mission de l’Institut Jean-Garon qui réunira nombre d’entrepreneurs dans une démarche d’observation de l’agriculture française et notamment la production et la transformation laitière en Normandie. L’équipe de LVATV y sera pour réaliser des Quotidiennes. Mais ce mois-ci La Vie agricole est en France pour observer la situation dans les grandes cultures.

C’est donc dans le département du Cher, bien connu notamment pour ses vignobles (Sancerre et Menetou-sur-Salon) que nous nous sommes arrêtés où les productions de tournesol et de maïs sont aussi présentes. La sécheresse est passée par là cet été pour le meilleur et pour le pire. Si la sécheresse n’est jamais bienvenue en agriculture, elle est moins dommageable pour le tournesol que pour d’autres cultures plus gourmandes en eau.

La guerre en Ukraine relance l’intérêt pour le tournesol en France

Le Cher se place juste derrière les départements français de l’Indre-et-Loire et de l’Indre en termes de culture du tournesol. Des surfaces qui pourraient augmenter notamment depuis l’invasion russe en Ukraine en raison des difficultés d’approvisionnement. Historiquement, le Cher, avant 1990, produisait 45.000 à 50.000 hectares  de tournesol». Après la Politique agricole commune européenne de 1992, on a vu une baisse de ces surfaces au profit du colza. Mais les sécheresses et le manque d’eau si nécessaire au, mais permettra assurément de réintégrer le tournesol moins gourmand en eau comme culture de prédilection dans ce département et aux alentours.

Culture du tournesol : difficile sécheresse, mais quand même rentable

Cette année pour plusieurs régions du centre de la France les productions de tournesol grillées par les fortes chaleurs donneront un tiers de graine en moins, mais vu les prix pratiqués sur le marché cela reste une production rentable. Et il y a fort à parier que cela deviendra une culture d’avenir avec les sécheresses qui se dessinent à l’horizon.

En un an la tonne de tournesol est passée de 530 € à 755 € en France ( environ entre 690 à 980 dollars canadiens). Et lorsque l’on sait que le tournesol est quatre fois moins gourmand en azote que le, mais ça peut compter en termes de rentabilité vu le prix actuel des intrants.

 

 

 

 

 

 

 

 

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