Comme le rappelle le quotidien Le Figaro la France «table sur 35,1 millions de tonnes d’un blé tendre ‘’de qualité’’ et une hausse des rendements en maïs», et pourtant il y a bien repli des surfaces cultivées précise ce média français. On fait donc plus avec moins.
La France est la première puissance agricole de l’Union européenne et comme dit Le Figaro «Tous les indicateurs sont au beau fixe pour le blé français : une bonne teneur en protéines, une haute qualité boulangère (élasticité de la pâte à pain, conservation) et des volumes en hausse de plus de 4% par rapport à 2022», selon ce qu’ont rapporté les experts de l’Établissement national des produits agricoles FranceAgriMer et de l’institut technique Arvalis, mercredi dernier.
Moins bon pour le blé dur, ça va pour l’orge
«La production de blé dur, qui sert à faire semoule et pâtes, est en repli de 5,6% à 1,270 million de tonnes, du fait d’une baisse des surfaces de 17.000 hectares. La production d’orge est en hausse de 6,6%, à plus de 12 millions de tonnes», selon les chiffres du service statistique du ministère de l’Agriculture, Agreste, rappelle Le Figaro.
Le maïs grain performe
«La récolte de maïs grain – cultivé pour ses grains jaunes, essentiellement destinés à l’alimentation animale et pour la production de semences – est estimée à 11,5 millions de tonnes (+5,5% par rapport à la faible production de 2022). Une performance due à d’excellents rendements après un été au climat propice (pluies en juillet-août) en dépit d’une baisse des surfaces semées. La production de maïs fourrage – récolté avec sa tige avant la maturité des grains pour alimenter le bétail – est estimée à 15,3 millions de tonnes, en hausse de près de 12% par rapport à l’an dernier, mais en baisse de 3,6% par rapport à la moyenne des années 2018-22.», écrit le quotidien.