Garantir la circulation des grains sur la voie maritime du Saint-Laurent malgré la grève

Alors que la Voie maritime du Saint-Laurent se retrouve paralysée à la suite du déclenchement d’une grève dimanche dernier, les Producteurs de grains du Québec (PGQ) exhortent les gouvernements fédéral et provincial à poser les gestes nécessaires pour garantir la libre circulation des grains sur le fleuve Saint-Laurent.

« Pour les producteurs québécois, le temps des récoltes est une période des plus cruciales pour le transport des grains. Ainsi, la fermeture de la Voie maritime du Saint-Laurent risque de bouleverser leur déplacement des champs aux silos portuaires. C’est pourquoi nous enjoignons aux gouvernements fédéral et provincial à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour maintenir la fluidité du transport des grains sur le Saint-Laurent. Il en va de la vitalité de notre système alimentaire et du secteur des grains », souligne le président des PGQ, M. Christian Overbeek.

Rappelons que la voie navigable du Saint-Laurent permet chaque année le transport de six millions de tonnes de grains qui contribuent, de manière notable, à nourrir les Canadiennes et Canadiens ainsi que la population mondiale. Depuis dimanche, les 306 kilomètres séparant Montréal et Niagara sont désormais fermés aux navires commerciaux – dont ceux affectés au transport des grains.

« Il est on ne peut plus clair que chaque jour de fermeture de la Voie maritime du Saint-Laurent aura des conséquences significatives sur l’économie des secteurs agricoles et alimentaires. En ce sens, il est à nos yeux impératif que les gouvernements du Canada et du Québec explorent toutes les avenues possibles afin de permettre la reprise du transport sur cet axe économique d’envergure, et ce, dans les plus brefs délais. Après tout, c’est une question de temps avant que les effets se fassent sentir », ajoute le président des PGQ, M. Christian Overbeek.

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