Les vaches au service du paysage et du climat : des vaches plus utiles qu’on ne le pense!

L‘élevage des vaches agit sur le climat, une action qui peut être positive selon la publication Fonds Goetheanum parue le 22 février dernier.

Les vaches émettent du méthane, un gaz qui agit sur le climat. Cela ne signifie pas qu‘elles nuisent nécessairement au climat. Du point de vue de l‘agriculture biodynamique, leur alimentation, leur élevage et leur faculté à permettre des cycles naturels qui font d‘elles des gardiennes du paysage et du climat.

« C‘est surtout notre attitude qui fait des vaches des éléments nocifs pour le climat ou des facteurs d‘embellissement du paysage. », écrit Lukas Maschek, collaborateur scientifique de la section d‘agriculture, dans la publication Fonds Goetheanum sur le thème ‹ Vache et climat ›.

« Elles ne peuvent guère devenir destructrices du climat que si les êtres humains les instrumentalisent en tant que telles », ajoute-t-il.

«Au cours de leur processus digestif, les ruminants produisent du méthane. Ce gaz est de ceux qui agissent sur le climat. Si on considère l‘ensemble du cycle, le tableau est plus nuancé. La biodynamie, en tant qu‘agriculture circulaire, veille à réduire au maximum les déchets. Les résidus de récolte et de transformation sont en effet utilisés pour nourrir le bétail et le fumier de vache; la bouse pure, sans urine, sert d‘engrais pour les pâturages. Cette bouse de vache fournit un habitat aux microorganismes et aux insectes qui nourrissent les amphibiens, les reptiles, les chauves-souris et les oiseaux. En contribuant à la formation de l‘humus, la bouse de vache favorise la diversité des organismes vivants dans le sol.» de spécifier la revue suisse.

Et si nos vaches étaient plus utiles qu’on ne le pense!

Il est rappelé dans cette enquête qu’un sol riche en humus « fixe le dioxyde de carbone et augmente la capacité de rétention d‘eau. Ces deux facteurs ont un effet positif sur le climat et les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes. Le pâturage et la fauche stimulent en outre la croissance des racines : l‘herbe développe un système racinaire fin et profond qui absorbe également le dioxyde de carbone de l‘environnement.»

Si les troupeaux vont aux champs, les vaches deviennent une solution plus qu’un problème : «Si le bétail est élevé en accord avec la capacité du sol, le méthane émis s‘inscrit dans une spirale positive. Il est en effet transformé en dioxyde de carbone au fil des ans, les sols et les plantes en bonne santé l‘absorbent, ce qui maintient et stimule la fertilité du sol.»

 

 

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