Dans son tout nouveau restaurant à Megève, Marc Veyrat fait revivre l’esprit de son ancien établissement Le Hameau de mon père (son ancien établissement mégevan, où il a obtenu 3 étoiles Michelin et 20/20 au Gault&Millau). Le chef, qui a reçu La Vie agricole la semaine passée, a rappelé qu’il est né « au cul des vaches», lui dont les parents étaient montagnards dans sa Savoie natale. Autodidacte, il dit vouloir affiner les goûts, revenir aux saveurs de l’enfance, à l’essentiel et au respect de la nature.
Seuls 20 couverts seront servis par jour, et cela seulement du jeudi au dimanche, de quoi créer l’exception autour des jardinières et au-dessous des animaux qui vivront sous le restaurant. Pourquoi reprendre une telle aventure à 74 ans ? La passion, toujours la passion, voilà ce qui anime ce géant de la cuisine gastronomique.
Maintenant connu depuis quelques années à Megève et à Paris pour ces brasseries de luxe By Veyrat, le chef qui a marqué la gastronomie du 20e siècle n’a pas dit son dernier mot dans ce domaine.
Au cours des derniers jours La Vie agricole était accompagnée de deux chefs d’importance du Québec, Frédéric Cyr, directeur culinaire du Château Frontenac à Québec et Marc-André Jetté du Hoogan et Beaufort à Montréal. Tous deux ont vécu de grandes émotions à côtoyer la légende de la gastronomie et ils se font un réel plaisir de l’accueillir dans leur établissement respectif en septembre prochain , le 3 à Québec et le 6 à Montréal.
De nombreuses activités sont aussi au programme afin de faire découvir au chef Veyrat, la nature, les producteurs et les produits du Québec.
Sur la photo: Marc-André Jetté, chef du Hoogan et Beaufort, Yannick Patelli, éditeur de La Vie agricole et promoteur de la semaine «Chef Veyrat à Québec», Le chef Marc Veyrat, Frédéric Cyr, directeur culinaire du Château Frontenac et Joel Mour, le chef et ami complice de Marc Veyrat depuis des décennies.