«Depuis des millénaires, l’homme a eu recours aux chevaux pour ses différents besoins : pour s’alimenter, prélever le cuir ou le lait, en tirer des substances thérapeutiques, les utiliser comme bêtes de somme pour les travaux agricoles, le transport et les objectifs militaires, ou encore s’en servir pour les loisirs» selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé animale datant de 2013.
Claude Bourgelat, directeur de l’Académie d’équitation de Lyon, et Écuyer du Roi, a fondé la première école vétérinaire en France en 1761 et a ainsi érigé les maladies des équidés en discipline scientifique.
Avec une population mondiale chevaline, il y a dix ans, de 58 millions partagée entre chevaux de trait et chevaux de course, il était selon l’organisation mondiale de santé animale grand temps de prendre soin du secteur des courses.
Qu’a-t-on fait en ce sens au Québec alors qu’on a laissé partir le secteur des chevaux de course au profit de l’Ontario il y a une décennie?
Au Canada, on peut toutefois être fier du petit cheval noir, le cheval «canadien»!
Pour lui rendre hommage, quoi de mieux que le post de Roméo Bouchard, cofondateur de l’Union paysanne, aujourd’hui sur sa page Facebook :
«Ils ont fait le Québec!
Ils sont magnifiques!
Ce sont nos héros.
Pour moi, ce sont tous des Pit..
Notre cheval de ferme (“canadien”) quand j’étais petit s’appelait Pit
et ma jument “canadienne” sur ma ferme s’appelait Fine.
Ils ont été des associés irremplaçables et attachants.
Honneur à eux tous!»