C’est un rapport de l’Organisation mondiale de la santé animale qui le dit : « Le statut sanitaire et la gestion de ces chevaux sont bien appréhendés grâce aux systèmes de registres, d’identification et de certification. (…) La croissance de ce secteur sera entravée si des normes et des processus reconnus ne sont pas développés et appliqués de manière cohérente».
Si le cheval des maladies liées au cheval ont pénétré certains territoires dans le monde c’est essentiellement par l’importation illégale de viande de cheval et de produits dérivés rappelle le rapport. On se rappellera les foyers de grippe équine en Australie et au Japon en 2007, au Royaume-Uni en 2003 ou à Hong-kong en 1992. Toutefois, l’Organisation mondiale de la santé animale précise bien « Il existe cependant de nombreux exemples actuels de déplacements de chevaux qui ont été entourés de la sécurité nécessaire et n’ont donné lieu à aucun incident. On peut citer notamment les évènements équestres des Jeux olympiques et paralympiques, des jeux asiatiques, ainsi que les courses internationales de Groupe/Grade de pur-sang».
Ce rapport est l’occasion de se rappeler que plus de quatre pays au monde dépassent 5 millions de têtes en population chevaline : près de 10 millions aux États-Unis; plus de 7 millions en Chine; plus de 6 millions au Mexique; plus de 5 millions pour le Brésil. Une dizaine de pays ont plus d’un million de chevaux, c’est le cas par exemple de la Russie ou de la Colombie.
Pour ce qui a trait aux chevaux de courses en 2011, le nombre total de courses de pur-sang de plat et d’obstacles a été de 162 000 avec des gains totaux remportés de 2,94 milliards d’euros ( près de 5 milliards de dollars canadiens).
Le secteur équin en 2010 pour l’Union européenne c’était 400 000 emplois et un nombre de cavaliers en croissance de 5 % par an. Aux États-Unis en 2004, il a été répertorié que l’impact direct sur l’économie était de 39,3 milliards de dollars américains avec 460 000 emplois à temps plein et 1,4 million d’emplois associés au secteur.
Pour l’Organisation mondiale de la santé animale, c’est clair : « Les compétitions internationales sont essentielles au développement continu des sports équestres et hippiques, non seulement par les avantages économiques significatifs qu’elles procurent aux pays, mais aussi en tant que source de plaisir et d’amusement pour la population qui les regarde ou y participe».
Il serait peut-être temps que le Québec se penche à nouveau sur les bienfaits des courses hippiques?