Idao de Tillard encore sur le toit du monde

Idao de Tillard qui avait déjà remporté et le Prix d’Amérique et le Prix de France en 2024 et encore gagnant du Prix D’Amérique 2025. Il s’agit bien du meilleur trotteur au monde qui prend encore une fois la première place de la plus grande course de trot au monde!

Comme je l’écrivais l’an passé, Idao de Tillard, ce cheval d’exception vit dans ma région natale, la Normandie et pour en savoir plus sur lui, nous avions contacté, Jean-Pierre Dubois, le célèbre entraîneur, qui a eu ses heures de gloire aussi au Québec, et qui est maintenant installé en France dans l’Orne.

La famille Duvaldestin, une équipe hors pair

Jean-Pierre Dubois nous avait souligné les qualités de l’entraîneur (et copropriétaire) du cheval champion du dernier Prix d’Amérique, Thierry Duvaldestin, qui travailla à ses côtés pendant 8 ans. «Thierry est un entraîneur exceptionnel. Il était le neveu de Michel Bourgault, un restaurateur que j’ai connu à Montréal lorsque j’y habitais et que j’y élevais des chevaux de courses. Il a été en stage et à l’emploi chez moi pendant 8 ans».

Jean-Pierre Dubois encore éleveur en Normandie a été propriétaire au Québec avec son ami Marcel Lacaille de Taurus Dream qui fut un cheval exceptionnel et un étalon qui a eu une descendance non négligeable. Marcel Lacaille me confiait ce matin la fierté de voir le développement de carrière des Duvaldestin et de leur cheval d’exception.

Clément Duvaldestin, le fils de l’entraîneur est le driver qui marche sur le toit du monde depuis un an avec Idao et qui avec son père a pris cette semaine le risque de faire courir Idao déféré pour l’alléger et c’est pari gagné!

Retour sur l’erreur autour de Blue Bonnets

«Si Blue Bonnets était encore là, je serai encore au Québec», nous avait déclaré le célèbre entraîneur Jean-Pierre Dubois l’an passé.

« Le Québec est un pays idéal pour élever des chevaux de course. J’y ai eu une ferme pendant 15 ans près de Lacolle, et j’y serai encore si l’hippodrome Blue Bonnet était encore présent. Le Québec est une terre d’exception pour les chevaux de course. Je suis arrivé là avec quelques juments et on a créé des croisements franco-américains incroyables qui ont marqué l’histoire. La fin de Blue Bonnet c’est un gâchis incroyable. Le Québec y a connu des cracks phénoménaux. Si Blue Bonnets était encore là, je serai encore au Québec».

Lorsqu’on entend une telle admiration pour le monde du cheval et que l’on voit les difficultés actuelles pour relancer le monde des courses, on ne peut qu’espérer que le positif soit devant nous et que Québec retrouve la ferveur de l’époque « Blue Bonnet»!

 

 

 

 

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