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Dans le cadre des discussions à l’espace Desjardins du salon de l’agriculture de Saint-Hyacinthe cette année, l’un des invités vedette était Carl Landry de la ferme Landrynoise bien connue pour son cheptel de 1400 vaches. Cette ferme qu’il détient avec sa famille est la plus emblématique des fermes dites «industrielles», la plus grosse du moins au Québec avec 28 robots de traite.
Le ferme Landrynoise, c’est aussi 20 employés, 7 travailleurs étrangers temporaires, 32113 kilos de quotas : « Mon père Jean-Marie avait la folie des grandeurs. Il nous l’a transmise. Il était un grand visionnaire.»
Carl Landry explique ensuite qu’il a appris au fil du temps qu’il est important de ne pas se comparer : « C’est beau envier le voisin, le nouveau tracteur, les nouveaux quotas, mais il faut être capable de gérer mentalement et garder l’équilibre. Faut le faire avec le cœur, pour nous autres», dit-il.
Il est fier de son équipe qui lui dit : « Nous on vient pas travailler, on vient s’amuser à la Landynoise».
Il conseille à la relève de toujours poser des questions pour apprendre. Concernant le succès il souligne qu’il faut « accepter le succès et accepter de se le faire dire» ( qu’on en a!)
Du lait casher pour les juifs et une garderie pour enfants!
Quand il lui est posé la question de la diversification de son entreprise, Carl Landry surprend son auditoire. Il rappelle que 15 % de son lait est casher et consacré aux juifs de Montréal, qu’il a aussi une compagnie de transport de lait, mais que récemment la ferme Landrynoise a investi dans une garderie pour enfants au village à Saint-Albert, pour ses petits-enfants, pour les enfants de son équipe à la ferme, mais comme retour aussi à la société à titre d’investissement local.