
Suite à la publication de la lettre ouverte du président de l’ATAQ (Association du trot et amble du Québec), Jean-François Reid et au regard de la tension entre son organisation et le CJQ (Club Jockey du Québec) qui semble être à son paroxysme, La Vie agricole a envoyé une série de questions à la présidente au CJQ Me Mongeon et au vice-président, Guy Corbeil.
- Quelle est votre réaction à cette lettre ouverte?
- Plusieurs personnes dans le monde du cheval de course nous informent que vous avez tous deux déclaré envisager de quitter vos postes de présidente et vice-président au sein du CJQ : est-ce le cas?
- Si oui, dans quel délai et cela est-il en lien avec la situation des derniers mois?
- Me Mongeon vous avez dit en votre nom et au nom du CJQ dans le cadre d’une entrevue avec La Vie agricole ne pas constater de conflits d’intérêts au CJQ puis dans une entrevue web la semaine passée vous parliez d’apparence de conflits d’intérêts, quelle explication pourriez-vous donner au monde du cheval de course quant aux rôles multiples de certains acteurs du milieu au sein du CJQ et quel est alors le cas type d’apparence de conflit d’intérêts?
- La Vie agricole a pris connaissance ces jours-ci d’un avis juridique qui déclare, quant à lui, constater des conflits d’intérêts au sein du CJQ : on peut y lire entre autres: «Influences indues de la part de Guy Corbeil ou du CJQ»? Quelles explications donneriez-vous à cet avis?
- On peut également y lire que certaines situations pourraient devant les tribunaux annuler certains contrats existants entre le CJQ et des entités dans lesquels des intérêts des administrateurs seraient impliqués? Quelle est votre réaction à ces constatations juridiques?
Seule Me Mongeon a répondu par un courriel global:
«Je vous remercie de l’intérêt que vous avez pour les courses de chevaux. Il y a eu une séance d’informations la semaine passée entre les gens de l’industrie. Toutes les données pertinentes ont été transmises aux intéressés en toute transparence. Plus de 90 personnes ont assisté à cette rencontre. Nous n’avons aucun désir d’exposer davantage nos défis sur la place publique. Soyez assuré que nous avons de gros événements avec des partenaires d’envergure qui se concrétisent pour la prochaine saison. Nos actions parleront d’elles-mêmes. Il me fera plaisir à ce moment de partager ces bonnes nouvelles avec vous et donc attirer de la publicité positive à notre industrie.»
Le constat donc: Pas de réaction directe à la lettre ouverte de l’ATAQ, pas de retour sur d’éventuels départs, pas de position sur d’éventuels conflits d’intérêts, pas de commentaires sur l’avis juridique dont La Vie agricole a eu connaissance.
L’enthousiasme de Me Mongeon semble bien ancré pour son avenir au sein du CJQ à en croire ses intentions !