
DuBreton vient de publier un communiqué pour signifier que la démocratie agricole est en péril. Le communiqué explique que « Le syndicat des Éleveurs de porcs du Québec, refuse de tenir un référendum afin de consulter ses membres» alors que c’est une décision de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.
duBreton dénonce ainsi la décision des Éleveurs de Porcs du Québec (ÉPQ), fédération spécialisée de l’UPA, de refuser la tenue d’un référendum visant à modifier le Plan conjoint des producteurs de porcs du Québec, malgré les récentes décisions du tribunal agricole de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.
Le 21 novembre 2024, la Régie a ordonné à Aliments Breton et Viandes du Breton de déposer un projet de règlement visant la modification du Plan conjoint et a exigé que les ÉPQ élaborent un projet de processus référendaire sur cette question. La Régie avait fixé la date limite du 28 février 2025 pour le dépôt de ces documents.
Le 17 décembre 2024, les ÉPQ ont déposé une demande de révision judiciaire afin de contester ces ordonnances. Selon les ÉPQ, seuls les offices de mise en marché sont habilités à demander une modification à un plan conjoint.
duBreton rappelle que les EPQ ont déclaré qu’une telle démarche pourrait être : « un dangereux précédent source de potentiels chaos ».
Le 14 janvier 2025, les ÉPQ ont demandé à la Régie de différer la date limite du 28 février 2025. Cette demande a été rejetée le 27 février dernier.
Le 3 mars 2025, les ÉPQ ont déclaré qu’ils ne se conformeraient pas à l’ordonnance de la Régie à moins qu’elle ne soit homologuée par la Cour supérieure.
« Il est inacceptable que le syndicat des Éleveurs de Porcs du Québec refuse d’accorder à ses membres ce droit fondamental de consultation. Une autre preuve que nos monopoles agricoles doivent être réformés », selon Vincent Breton, Président de duBreton.