« S’inspirer de ce qui se fait à Boston», dit André Fontaine

André Fontaine, un ancien propriétaire de chevaux de course a échangé avec La Vie agricole ce soir. Celui-ci espère que le modèle développé près de Boston pour la renaissance du monde des courses s’appliquera bientôt au Québec. Il faut selon lui que des redevances soient reversées au monde des courses.

Lui qui pendant 30 ans a œuvré pour le monde des courses comme vice-président de l’association des éleveurs de Standardbred espère un meilleur avenir pour le monde des courses que «ce qu’il est devenu».

« Dans la région de Boston, il y a eu 4 ou 5 ans de vaches maigres, mais quand le gouvernement a décidé que les casinos devaient redonner des redevances à l’industrie des courses ça a tout changé. L’obligation qui en découle est de faire pouliner les juments dans l’État du Massachusetts. Même si les étalons peuvent venir de partout dans le monde ça assure le développement de l’élevage sur place», nous a-t-il expliqué.

Il rappelle qu’il est urgent de relancer l’élevage. Selon lui il ne resterait plus que 200 juments dans le monde des courses au Québec alors qu’on en comptait 3000 dans les années 90.

Amer souvenir

Il se souvient à l’époque où le sénateur Massicotte a fait faillite avec Attractions Hippiques avoir fait une demande d’enquête à l’UPAC, mais que l’Unité permanente anticorruption n’avait pas donné suite. Plus récemment lorsqu’il a fait une démarche auprès de Loto-Québec, il nous exprime avoir été désabusé : « On m’a orienté vers la Régie des jeux qui m’a réorienté vers Loto-Québec!»

Il nous confiera aussi « Des salons de paris appartiennent à des administrateurs du Club Jockey du Québec et moi les salons de paris je leur donnerais pas tous la croix de Saint-Louis. En 2007-2008, la majorité était gérée par le crime organisé. Ça a peut-être changé par contre».

« En Ontario, il y a une aide aussi par le biais des machines à sous dans les hippodromes au lieu de les mettre dans les bars comme au Québec. Le lobby des bars a été extraordinaire. Ils ont fait de la grosse pression à une époque au gouvernement alors que l’argent devrait être orienté vers les gars de chevaux et l’industrie.», conclut-il.

 

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