L’élimination des barrières commerciales entre provinces favorable au monde du cheval

Avec les tensions survenues avec nos voisins du sud sur le plan commercial, Québec veut éliminer des barrières commerciales interprovinciales. L’objectif est de réduire les formalités administratives pour certains secteurs dont les propriétaires de chevaux de course.

Le gouvernement Legault a annoncé ce 19 mars son intention de retirer au moins cinq dérogations à l’Accord de libre-échange canadien «dans le cadre d’un effort national visant à stimuler le commerce intérieur».

Pour le monde des chevaux de courses, les personnes qui souhaitent enregistrer des chevaux n’auront plus besoin d’avoir vécu au Québec pendant plusieurs mois au préalable.

En plus des propriétaires de chevaux seront aussi bénéficiaires de ces mesures, les entrepreneurs en pompes funèbres et les courtiers immobiliers.

Un accord commercial entre provinces implique 14 intervenants et le Québec friand de normes compte actuellement 36 exemptions.

La promotion des marchés canadiens semble au cœur des négociations actuelles entre les provinces.

Selon ce que nous disent nos sources dans le monde du cheval de course : «C’est pour permettre aux canadiens des autres provinces de pouvoir enregistrer un étalon Standarbred au Québec pour la reproduction sans y avoir résider depuis au moins 183 jours»

Ceci ne changerait rien à l’élevage Québécois mais on nous précise que le gouvernement du Québec en annonçant son intention de supprimer certaines exceptions d’ici le 30 juin vise à faciliter l’enregistrement des chevaux de course, en supprimant notamment les exigences de résidence pour les propriétaires et les éleveurs.

«Ces changements pourraient permettre une plus grande participation de propriétaires et d’éleveurs d’autres provinces aux courses de chevaux au Québec, ce qui pourrait accroître la compétitivité et les opportunités dans l’industrie des courses de chevaux de la province.», nous dit-on.

 

 

 

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