La bourse du carbone: un outil qui rate sa cible et nuit au secteur agricole selon l’UPA

Demain le jeudi 1er mai, Le syndicat de l’Union des producteurs agricoles de la Montérégie lance un appel à la mobilisation signé par le président régional, Jérémie Letellier. Le communiqué émis précise que le Québec est l’une des deux seules juridictions en Amérique du Nord, avec la Californie, à avoir adopté un système de plafonnement et d’échange des émissions de gaz à effet de serre (GES). « En théorie, ce système est une réponse responsable et nécessaire à l’urgence climatique. En pratique, il repose sur un principe simple: faire payer les grands émetteurs pour les inciter à réduire leur empreinte carbone.»

Selon l’UPA de la Montérégie, « Seule une province est assujettie à ce mécanisme. Et dans un secteur comme l’agriculture, où aucune aletrnative viable n’existe encore pour remplacer les carburants fossiles, cette politique devient tout simplement un fardeau injustifié qui nuit, du même coup, à la compétitivité des entreprises agricoles québécoises»

« Pour l’heure, cet outi rate sa cible: il ne freine pas les grands pollueurs qui refilent la facture, entre autres, aux producteurs et aux productrices et, ultimement, aux consommateurs via le prix des aliments. En efft, alors que les productrices et producteurs agricoles sont, en théorie, exemptés de la bourse carbone, ils contribuent au Fonds d’électrification et de changements climatiques chaque année avec des sommes importantes, soit plus de 480 M $ depuis 2015», de préciser l’UPA Montérégie.

Et pour cela l’UPA de la Montérégie estime que le gouvernement du Québec doit revoir sa position immédiatement!

«Nous sommes conscients qu’il s’agit d’un changement majeur, mais indispensable cosidérant le préjudice qu’il crée aux entreprises agricoles: un préjudice qui fragilise notre secteur et, par le fait même, l’autonomie alimentaire du Québec».

RDV est donné demain à l’Hôtel Saint-Jean-sur-Richelieu à 10h30, 725, boulevard du Séminaire Nord.

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