Une année difficile selon Lessard

Le ministre de l’Agriculture Laurent Lessard après les discours des trois chefs d’opposition faire son bilan de l’année. Il est venu justifier une année «difficile» qui avait commencé pour lui à cheval sur deux ministères.

« Quand je suis arrivé, il y avait un petit dossier chaud. Il y avait un petit “`reset“ à faire. J’ai dû suspendre le dossier du remboursement des taxes, mais on va rouvrir le dossier», a-t-il dit.

Sur l’accord Canada-Europe

Avec l’accord Canada-Europe on voulait un programme pour les producteurs laitiers du Canada et une répartition 60/40 des quotas d’importation de fromages telle qu’annoncée a-t-il fait savoir.

« À la fin, la surprise a été désagréable, la répartition n’a pas été telle que prévue».

Il a rappelé que cette année L’ALENA avait été mis au pilori par Trump et n’a pas pu en dire plus pour le moment  sur la finalité des négociations en cours.

Dans les programmes de soutien, il a dit mettre surveiller le fonctionnement de ceux-ci pour que ce soit le producteur qui ait l’argent dans ses poches pas ceux qui vendent la robotique.

Sur les terres 

« J’ai demandé à la financière agricole de mettre sous examen le modèle Pangea. Ce qui est important c’est de garder le modèle de la ferme familiale. Si c’est pour investir dans l’agroalimentaire, j’en suis, mais on doit garder le sens familial», a-t-il dit se gardant bien d’expliquer les intentions réelles du gouvernement.

Sur la politique bioalimentaire, il a souligné qu’il a faut «sans perdre en libre-échange promouvoir l’achat local».

 

Les taxes: rien de réglé !

Sur les taxes, une question de la salle est venue assez cinglante, un producteur estimant que M. Lessard n’a rien réglé dans le dossier du remboursement des taxes. On se rappellera que ce dossier a en partie créé la chute de l’ancien ministre Paradis. : « Allez-vous régler le problème de taxation municipale pas seulement mettre un plaster ?»

« Des défis il va y en avoir, je ne vous ai pas non plus promis le paradis» a dit Lessard sur le ton de l’humour faisant évidemment référence à son prédécesseur déchu de ses fonctions. Une pirouette efficace : la salle a ri. « C’est une joke» a dit ensuite le ministre de l’Agriculture. Il semble bien que le dossier des taxes sera encore à l’ordre du jour en 2018.

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