Le labo du journalisme scientifique vient de mettre en lumière ces derniers temps une nouvelle forme de pesticide. Grâce au génie génétique, une nouvelle forme de pesticide pourrait faire son apparition pour contrôler les populations de mouches. «Des scientifiques sont sur des pistes pour transmettre un gène capable de stopper la propagation de mouches invasives» d’expliquer le blogue du labo du journalisme scientifique.
«Les drosophiles, appelées communément mouches à fruits sont des espèces qui peuvent s'avérer dangereuses pour les récoltes et pour les fruits des champs, comme les framboises. Une espèce originaire du Japon, la D Suzukii se reproduit en pondant ses oeufs directement dans les framboises. La forte vitesse de reproduction de ces mouches fait qu'elles s'adaptent rapidement aux différents pesticides par sélection naturelle» d’epxliquer le labo.
«Des chercheurs de l'université de Californie ont mis au point une technique qui s'attaque à cette espèce en particulier en utilisant le forçage génétique (…) en insérant un gène dominant dans une espèce, cela assure que les descendants seront porteurs du gène. Les scientifiques, ensuite, libèrent les mouches dans la nature qui vont se reproduire avec des mouches saines».
L’objectif est de créer des mouches qui seront vulnérables à des composés chimiques précis voir à la simple chaleur.
*Le labo du journalisme scientifique est un blogue tenu par les étudiants du cours de Journalisme scientifique de l’Université Laval.