L’UPA ne commentera pas le congédiement de l’agronome Louis Robert!

Suite au congédiement de Louis Robert, agronome au MAPAQ, La Vie agricole a fait suivre une série de questions à Patrice Juneau, conseiller principal aux Affaires publiques et relations médias à L’UPA. La réponse du syndicat est globale pour l’ensemble des questions : pas de commentaires!

Patrice Juneau nous a répondu : « Il s’agit fondamentalement d’une question de relations de travail au MAPAQ. Nous n’avons donc pas l’intention de commenter le sujet. Merci beaucoup».

Voici la série de questions qui ont été soumises à L’UPA à l’attention de MM.Groleau et Ross, respectivement président et directeur général de l'UPA:

  1. L’UPA était-elle au courant du processus de congédiement de M.Robert  ou à votre connaissance le congédiement de Louis Robert n’est-il qu’une situation interne de ressources humaines au MAPAQ ?
  2. M.Michel Duval, président de l’ordre des agronomes, nous a déclaré hier, ne pas avoir été tenu au courant ni par l’UPA, ni par le MAPAQ, de la situation de M.Robert au cours du processus. Est-ce normal selon vous ?
  3. L’UPA souhaite-t-elle la réintégration de M. Robert au sein du ministère comme le demande l’Union paysanne dans un communiqué émis hier soir ? Si non, pourquoi ?
  4. M.Michel Duval souligne aussi que la présence de M.Overbeck à la présidence de PGQ ( Les Producteurs de grains du Québec ) et du CEROM rappelle la double présidence de M. Pellerin à la Financière et à l’UPA. Est-ce selon vous le cas et quel est votre avis sur la situation ?
  5. Plusieurs sources dans le monde agricole nous appellent depuis hier pour nous souligner que l’UPA est trop présente dans la gouvernance des ministères et des organisations liées aux ministères. L’UPA, organisation de représentation unique et reconnue par le gouvernement, est-elle,au jour d’aujourd’hui, à vos yeux, plus puissante que le ministère (MAPAQ) lui-même ?
  6. Plusieurs sources dans le monde agricole nous appellent aussi pour souligner que ce que vient de vivre M.Lamontagne ressemble étrangement à ce qu’a vécu M. Paradis. Le terme utilisé par certains est même un « Paradis 2». Bien que l’UPA se soit défendue de toute intervention dans « L’affaire Paradis», garantissez-vous aujourd’hui qu’aucune ombre de l’UPA ne soit  derrière la maladresse du nouveau ministre de l’Agriculture qui a dû dans un premier temps soutenir qu’il a personnellement accepté le congédiement pour dire ensuite le contraire sur sa page Facebook quelques heures après ?

 

 

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