«Faux de prétendre que l’ITA est en faveur du plagiat!»- Sylvain Gingras

Pour le directeur du campus de La Pocatière de l'Institut de technologie agroalimentaire (ITA), Sylvain Gingras, il est normal que des étudiants exercent leur recours lorsqu’ils estiment avoir été lésés: « Il y a d’ailleurs des recours prévus pour cela.», a-t-il confié à La Vie agricole jeudi après-midi. Il soupçonne plutôt une manœuvre syndicale derrière cette démarche de lettre ouverte qui tente de déstabiliser l’Institution.

« Les étudiants ont un droit et donc une procédure normée se met en place et des décisions doivent alors être prises. Vous savez sur 350 étudiants et 15 à 20 000 décisions qu’une dizaine fasse l’objet de discussions et qu’une ou deux puissent amener de l’insatisfaction dans le traitement qui en est fait, c’est normal., dit-il.

Loin de se régler sur le coin du bureau !

Concernant la procédure, le directeur nous assure que cela implique en plus de la direction, des consultants externes même si la responsabilité de traiter les plaintes revient à l’institution, mais assure-t-il : « Ça ne se règle pas dans un bureau».

Éthique et transparence pour mot d’ordre!

Lorsque La Vie agricole lui demande pourquoi alors cette lettre publique signée par une professeure de l’exécutif syndical Marie-Christine Lalande, Représentante des professeurs de l'ITA au conseil exécutif du SPEQ et Jean Vallières, Président du Syndicat des professeurs de l'État du Québec (SPEQ), il nous répond : « Cette situation où l’on tente de généraliser ça discrédite l’excellent travail du personnel, du reste du corps professoral et des étudiants comme si le syndicat disait que ce qui se fait à l’ITA c’est pas bon. C’est faux si on se compare.».

Et il insiste : « C’est tout à fait faux de prétendre qu’on serait en faveur du plagiat».

Ça sent la négociation syndicale!

Questionné sur les motivations derrière cette lettre d’opinion envoyée à La Vie agricole, M. Sylvain Gingras nous dit : « Vous êtes sûrement au fait que les conventions du service public sont en négociation jusqu’au 31 mars, est-ce que cela fait partie dans ce cadre d’une manœuvre pour discréditer la direction, c’est à vous de l’évaluer.».

À l’ITA selon M. Gingras on se réfère aux critères éthique et transparence : « On n’a pas le choix» dit-il.

Photo fournie par L'ITA La Pocatière

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