Lors du dernier congrès Porc Show à Québec, l’ancien premier ministre du Québec, Jean Charest était l’un des conférenciers vedettes. Il en a profité pour présenter sa conférence qu’il maitrise avec brio et humour.
Maintenant associé au sein du cabinet McCarthy Tétrault, il monte régulièrement sur scène pour parler des thèmes qui lui sont chers comme les tendances mondiales et les implications géopolitiques des tensions commerciales.
Lui qui fut initiateur de la négociation de l’Accord Économique Commercial global (AECG/CETA) entre le Canada et l’Union européenne est comme un poisson dans l’eau lorsqu’il évoque «l’impact positif» des différents traités internationaux sur nos économies.
Jean Charest a rappelé à son audience, en l’occurrence des producteurs de porcs, que notre pays tient la cinquième place des pays exportateurs dans le monde après l’Allemagne, la Corée du Sud, L’Arabie saoudite et le Mexique. Et qu’au Canada la production porcine est l’un des grands secteurs agricoles dédié à l’exportation.
7 % de la population mondiale détient 26 % des richesses!
Au cours de sa conférence, il a vanté les succès des échanges commerciaux pour l’Amérique du Nord, continent privilégié qui avec 7 % de la population mondiale détient 26 % des richesses.
Jean Charest a décrypté la situation mondiale et expliqué que si la classe moyenne est une opportunité de croissance partout dans le monde, l’Amérique du Nord est le seul endroit sur la planète où on va vivre d’ici 2030 une décroissance de la classe moyenne.
Et comme il le rappelle : la société-conseil McKinsey et company l’une des plus réputées dans le monde a déclaré : « On est face à l’opportunité de croissance la plus importante de l’histoire du capitalisme», mais de toute évidence cela ne se jouera pas chez nous, d’où l’importance de choyer nos capacités d’exportation. «En 2030, 50 % du PIB mondial sera réalisé en Asie», dit-il.
Jean Charest est aussi celui qui a conclu avec la France l’entente de mobilité de main-d’œuvre la plus moderne au monde et il reste très sensible au besoin d’immigration pour alimenter nos entreprises au Canada et au Québec. Il ne se prive pas pour vanter l’immigration pour permettre à notre société de rencontrer ses défis pour l’avenir.
Dans la foulée de son passage au Porc Show nous apprenions sa possible intention de faire un retour en politique au fédéral. À suivre…