En juin dernier six feux ont brûlé en un après-midi 35 hectares de maïs dans le Cher, département dans lequel se trouve actuellement La Vie agricole venue constater la situation de la production des grandes cultures. La canicule a sévi en France cet été au point où l’on peut considérer qu’il s’agit d’une des pires sécheresses des 20 dernières années.
Les productions de maïs qui n’ont pas brûlé pour la plupart lors de gigantesques feux en juin grillent au soleil et les champs que l’on croise en chemin sont sous le signe de la désolation. Le manque d’eau est plus que flagrant.
On le sait sans eau, pas d’agriculture. Les agriculteurs s’organisent et créent des réserves d’eau qui pompent dans les nappes phréatiques au grand damne de plusieurs citoyens, mais à la vue des cultures dans les champs, il est clair que l’eau pour l’agriculture est une priorité et ça chaque citoyen devrait le savoir : tout le monde mange trois fois par jour. La réserve d’eau devrait être vue comme un outil positif et stratégique pour assurer les cultures et la nutrition des troupeaux.