Christian Overbeek, président des Producteurs de grains du Québec, lui qui se fait rare dans les médias depuis l’affaire Louis-Robert et la crise au CEROM, est passé le 20 février en soirée à LVATV alors qu’il sortait d’une rencontre de travail avec le ministère de l’Environnement.
Il nous a confié : « Il y a quand même une insatisfaction vis à vis des informations qui ont été véhiculées qui ne relèvent pas de la vérité en tant que telle sur la parution dans les différents médias ( …) en ce qui concerne le rôle joué par les membres du conseil d’administration du CEROM vis à vis la vulgarisation des différents projets de recherches qui sont exécutés au sein du CEROM».
Sur l’affaire Louis Robert il estime réductrice la polarisation entre le bon Louis-Robert et le méchant Christian Overbeek : «C’est extrêmement réducteur le méchant Christian. Ces gens-là devraient s’expliquer sur la place publique pourquoi ils m’ont accolé cet élément-là. J’arrive pas à le comprendre».
Overbeek ne quittera pas forcément la présidence du CEROM
Il nous explique aussi au cours de l’entrevue que la transparence au CEROM n’entrainera pas forcément son départ de la présidence du CEROM.
Dans leur étude, dit-il «Les HEC, d’aucune façon, n’avaient induit que le président du président des producteurs de grains amenait un élément d’inconfort au sein du conseil d’administration du CEROM.»
Il explique ensuite au cours de l’entrevue comment il faudra rassurer la société civile face au glyphosate.
Sur les impacts économiques face aux pays qui ne veulent plus de grains canadiens, il estime qu’il faut comprendre le contexte politique des producteurs de blé italien.
Sur l’ouverture du ministre Lamontagne à la diversité, il dira : «On ne peut pas faire juste une seule sorte d’agriculture ou une seule sorte de produit (…) On a un marché qui est diversifié qui donne la chance aux producteurs de grains de faire des rotations d’appliquer différentes méthodes culturales (…) que ce travail là se fasse de façon diversifiée, je pense que c’est un plus pour l’agriculture».
Overbeek en marche vers la présidence de l’UPA ?
Sur un éventuel remplacement de Marcel Groleau à la présidence de l’UPA il dit : «Non je pense pas ( …) mais on est en février 2019, l’année électorale va se clore en décembre 2019. (…) On a un ensemble de dossiers à travailler (… ) Je pense qu’on a en masse d’ouvrage à réaliser sans se préoccuper des éléments électoraux. (…) Je suis moi-même en élection au sein des producteurs de grains du Québec en février. J’ai cette première étape à convenir avec l’ensemble des membres».