À partir de lundi et pour quatre jours a lieu la commission sur les pesticides à l’Assemblée nationale du Québec. LVATV /La Vie agricole était ces jours-ci en entrevue avec la chercheure et épidémiologiste française Catherine Hill qui trouve qu’on parle peut-être trop du danger des pesticides alors que le danger pour la santé est beaucoup plus lié à l’alcool ou au tabac.
Les risques avec les pesticides sont faibles
« Mon travail c’est d’essayer de comprendre la mesure des risques. Les risques du tabac sont énormes et pas vraiment discutés. Les risques avec les pesticides sont seulement chez les agriculteurs et assez faibles.», de spécifier Mme Hill.
Les écologistes montent ça en épingle !
«Il y a le lobbying des Monsanto, Bayer etc mais aussi celui des écologistes devenus anti-scientifiques ( …) qui montent ça en épingle et du coup on ne comprend plus rien sur la mesure des risques», nous a déclaré Catherine Hill lors de l’entrevue qu’elle a donnée hier à LVATV/La Vie agricole.
Par ailleurs, Catherine Hill critique le travail scientifique du chercheur français Gilles-Éric Séralini qui a,le premier, critiqué Monsanto et dit ne pas avoir trop confiance dans son travail.
Des médias qui deviennent anti-scientifiques selon la chercheure Hill
Catherine Hill nous explique qu’il est important que les médias se réfèrent aux scientifiques pour éviter de publier des généralités assez éloignées de la réalité. Elle qualifie même Le monde, quotidien français pourtant perçu comme une référence en journalisme, de journal anti-scientifique.
Le glyphosate n’a pas d’effet sur la santé humaine, selon Catherine Hill
Elle rappelle que le glyphosate est peut-être un problème d’environnement, mais pas de santé humaine : « En faire un problème de santé, c’est du cafouillage. S’il n’y a pas de conséquence sur la santé, il faut le dire!» conclut-elle.