L’un des plus grands hommes d’État

 

Je suis de ceux qui ont eu le grand bonheur de servir sous le plus grand homme d’État que le Québec ait connu au cours de ma génération, selon moi, après les premiers ministres LÉVESQUE et PARIZEAU.

Avant mon entrée au MAPAQ, je ne connaissais pas cet homme. C’est suite à deux concours de recrutement remportés la même année que je fus promu sous-ministre adjoint à la Planification et aux Études économiques. J’ai pu alors contribuer avec tous mes collègues sous-ministres adjoints et présidents d’organismes, à transformer le secteur de l’Agriculture en l’intégrant dans une nouvelle vision, celle de la grande filière industrielle de l’agroalimentaire. Il m’a été facile de convaincre monsieur Garon d’aller dans cette direction qui correspondait exactement à ma vision intersectorielle de l’économie. De plus, nous avions le grand bonheur d’avoir comme sous-ministre monsieur Ferdinand Ouellet, fondateur du département de génie agroalimentaire de l’Université Laval. Il fût notre professeur de la première heure. Nos visions convergeaient toutes derrière celle de monsieur Garon.

Quelques mois suite à mon entrée en fonction, il me posa la question : «monsieur Carré, que pensez-vous d’organiser une séquence rapide de conférences socioéconomiques sur les principaux secteurs agroalimentaires?» Ma réponse fût instantanée. «Si c’est ce que vous voulez, pas de problèmes, on va le faire!» Dans l’espace de cinq (5) mois, on a organisé six (6) conférences socioéconomiques dans différentes régions du Québec de l’automne au printemps. Ce ne fût qu’un début. Le ton était donné avec une quinzaine d’autres.

Le rapatriement des pêches maritimes a permis de s’équiper de deux navires-frères, «Lumaq» et «Christina Logos», pour pêcher dans le 200 milles : première transformation du poisson à Blanc Sablon; 24 heures plus tard du poisson frais débarquait à Rimouski; direction: marché central de Montréal dans les six (6) heures suivantes.

J’ai suivi monsieur Garon à l’Éducation. Nous avons quand même eu le temps d’organiser une grande conférence socioéconomique sur l’intégration des nouvelles technologies dans les écoles à partir du primaire, secondaire, collégial et universitaire. Quel beau grand succès pour terminer ma carrière à ses côtés.

Monsieur Garon, merci pour toutes ces belles leçons de vie que vous nous avez apportées : honnêteté, franchise et dignité.

Ronald CARRÉ
Ex-sous-ministre adjoint à la Planification et aux Études économiques MAPAQ.

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L’un des plus grands hommes d’État

 

Je suis de ceux qui ont eu le grand bonheur de servir sous le plus grand homme d’État que le Québec ait connu au cours de ma génération, selon moi, après les premiers ministres LÉVESQUE et PARIZEAU.

Avant mon entrée au MAPAQ, je ne connaissais pas cet homme. C’est suite à deux concours de recrutement remportés la même année que je fus promu sous-ministre adjoint à la Planification et aux Études économiques. J’ai pu alors contribuer avec tous mes collègues sous-ministres adjoints et présidents d’organismes, à transformer le secteur de l’Agriculture en l’intégrant dans une nouvelle vision, celle de la grande filière industrielle de l’agroalimentaire. Il m’a été facile de convaincre monsieur Garon d’aller dans cette direction qui correspondait exactement à ma vision intersectorielle de l’économie. De plus, nous avions le grand bonheur d’avoir comme sous-ministre monsieur Ferdinand Ouellet, fondateur du département de génie agroalimentaire de l’Université Laval. Il fût notre professeur de la première heure. Nos visions convergeaient toutes derrière celle de monsieur Garon.

Quelques mois suite à mon entrée en fonction, il me posa la question : «monsieur Carré, que pensez-vous d’organiser une séquence rapide de conférences socioéconomiques sur les principaux secteurs agroalimentaires?» Ma réponse fût instantanée. «Si c’est ce que vous voulez, pas de problèmes, on va le faire!» Dans l’espace de cinq (5) mois, on a organisé six (6) conférences socioéconomiques dans différentes régions du Québec de l’automne au printemps. Ce ne fût qu’un début. Le ton était donné avec une quinzaine d’autres.

Le rapatriement des pêches maritimes a permis de s’équiper de deux navires-frères, «Lumaq» et «Christina Logos», pour pêcher dans le 200 milles : première transformation du poisson à Blanc Sablon; 24 heures plus tard du poisson frais débarquait à Rimouski; direction: marché central de Montréal dans les six (6) heures suivantes.

J’ai suivi monsieur Garon à l’Éducation. Nous avons quand même eu le temps d’organiser une grande conférence socioéconomique sur l’intégration des nouvelles technologies dans les écoles à partir du primaire, secondaire, collégial et universitaire. Quel beau grand succès pour terminer ma carrière à ses côtés.

Monsieur Garon, merci pour toutes ces belles leçons de vie que vous nous avez apportées : honnêteté, franchise et dignité.

Ronald CARRÉ
Ex-sous-ministre adjoint à la Planification et aux Études économiques MAPAQ.

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