Les filous de l’agriculture

Les Jardins de l’Écoumène à Saint-Damien, propriété de Jean-François Lévêque et Guylaine St-Vincent, n’ont pas gagné leur procès contre l’UPA fin 2014.  Nicole et Harold Varin, producteurs acéricoles à Oka espèrent bien gagner le leur.

Le même défi réuni ces deux type producteurs, l’un horticulteur et l’autre acériculteur: ne pas être obligé de payer une cotisation à un syndicat qu’il ne reconnaisse pas efficace dans le développement de leur production respective. Pour les Jardins de l’Écoumène, ils estiment ne recevoir aucun service de la part de L’UPA et Jean-François Lévêque de déclarer : “Le système des quotas, les enjeux de la mise en marché agricole, ça ne nous regarde pas. Nous forcer à cotiser, c’est contre la liberté d’association“.

Pour les propriétaires des Jardins de l’Écoumène, on ne respecte pas les droits accordés par la Charte canadienne des droits et libertés et de la Déclaration universelle des droits de l’homme, mais le 23 septembre dernier, sous la présidence du juge Denis, à la Cour du Québec, il a été déclaré que les propriétaires des Jardins de l’Écoumène devront payer  les cotisations impayées.

Nicole Varin, elle, passe demain le 17 février devant la Régie des marchés pour éviter de tomber sous le couperet de la mise en marché collective. “ J’ai développé ma clientèle seule. Je ne suis pas d’accord pour payer une cote à la Fédération. On fait 16 % de notre chiffre d’affaires en Ontario et le reste au Québec mais on n’a pas besoin de l’UPA pour cela. Je conteste l’accréditation unique même si on nous traite de filous de l’agriculture“ a-t-elle confié à La Vie agricole vendredi dernier.

Et attendant une action concrète du ministre de l’agriculture, elle ajoute : “Le ministre Paradis ne se rend pas compte des dégâts“. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *