En juin 2014, le ministre de l’agriculture Pierre Paradis annonçait la mise en place d'une nouvelle ligne téléphonique, sans frais, accessible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour porter plainte lorsque la population est témoin d'une situation mettant la santé, la sécurité et le bien-être des animaux en danger. Il s’agit du numéro 1 844 ANIMAUX qui permet aux citoyens qui jugent qu'une situation inacceptable est en train de se produire, en ce qui concerne les animaux de compagnie ou d'élevage, de communiquer directement avec les représentants du Ministère. Un projet de loi plus complet est sur le point de voir le jour !
Projet de loi imminent !
Récemment devant les producteurs de porcs du Québec réunit en assemblée générale annuelle, le ministre rappelait l’importance pour lui de déposer un projet de loi pour que l’animal domestique ou de ferme au Québec soit reconnu par le code civil comme un être vivant et non comme un bien et meuble. Le dépôt du projet de loi ne saurait tarder. Selon nos sources, le ministre pourrait, dès demain, déposer le projet de loi à l’assemblée nationale.
L’UPA sur la réserve
Marcel Groleau, président de l’UPA écrivait en janvier 2015 sur le thème de bien-être animal dans son journal syndical, La Terre de Chez Nous: “Les juges devront donc tenir compte des souffrances infligées aux animaux. Des peines plus sévères dans les cas de maltraitance et l’obligation, pour les vétérinaires, de rapporter aux autorités les cas suspects pourraient aussi être incluses.“ Il ajoutait : “Ce projet de loi démontre un intérêt accru, au Québec comme ailleurs, pour le bien-être animal. (…) Les citoyens veulent avoir l’assurance que des pratiques sans cruauté sont mises en œuvre dans l’élevage, le transport et l’abattage des animaux (…). Cette volonté est tout à fait légitime.“
Mais il ajoutait : “Le Québec compte déjà un certain nombre de règlements, sur l’environnement par exemple, que nos compétiteurs des autres provinces et pays n’ont pas. Je demande donc au ministre de s’assurer que dans ce dossier, les nouvelles normes, s’il en est, s’appliquent aussi pour tous les produits importés. “