Le Canada privilégié !

Au Forum sur l’avenir de l’agroalimentaire canadien 2015, le Dr Lutz Goedde associé du cabinet de Denver de la McKInsey & Compagny,  a déclaré que la Canada, bien qu’à la croisée des chemins est en mesure de jouer un rôle majeur dans la nutrition du monde dans les prochaines anneés.

Le Dr Goedde œuvre aussi auprès d’entreprises alimentaires et de gouvernements afin d’améliorer la productivité et l’efficience agricole, d’augmenter la disponibilité des aliments et des chaines d’approvisionnement et au final de réduire la pauvreté et la faim dans le monde.

“ Pour nourrir la planète, il faut  produire plus et produire mieux. D’ici quinze ans, il faudra produire autant que ce qu’on a produit dans les 10 000 dernières années. Rappelons-nous aussi que plus de deux milliards de personnes sur la planète ne vivent qu’avec moins de 2 $ par jour. Il faut donc baisser le cout de production des aliments. Mais nous avons aussi le défi de produire avec une moins grande empreinte environnementale !“

Le manque d’eau, c’est demain matin !

Le Dr Goedde rappelle que le monde manquera d’eau potable en 2050. “ Pour l’Arabie Saoudite qui compte 25 millions de personnes, ils manqueront d’eau dès 2020. Et pourtant actuellement on utilise encore l’eau là-bas pour cultiver la luzerne.“

Si le Canada est le seul pays qui ne sera pas affecté négativement par les changements climatiques, il n’en reste pas moins qu’il doit choisir son avenir. Actuellement on constate une baisse du financement dans la recherche agricole et on constate une baisse dans la présence des sièges sociaux des compagnies liées au monde agricole de dire Lutz Goedde.

“ Il y a un véritable défi pour le Canada qui a une marque nationale solide. Le Canada devra décider s’il veut produire plus et exporter des produits à l’état brut ou créer des produits à valeur ajoutée!“ dit-il

Catherine Moreddu analyste politique principale à la Direction des échanges et de l’agriculture de l’Organisation de Coopération et de Développement Économique (OCDE)  estime quant à elle que la meilleure solution pour le Canada est dans l’innovation et la mise en place d’une meilleure collaboration avec les partenaires commerciaux. Elle rappelle que l’avenir à long terme de l’agriculture au Canada n’est pas seulement  ce qu’on fait dans le domaine de l’agriculture canadienne car le pays peut aussi subir des impacts de la perception que l’on a de lui dans le monde.

 

 

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