“Mon opinion concernant l’entente du PTP : Un loup est dans la bergerie!“
« Un loup est dans la bergerie. Le loup est dedans et pas à peu près. Avant il y avait un loup qui y était entré, l’Europe. Maintenant c’est tout ouvert. » a déclaré Luc Collard de la Ferme Laterroise à La Vie agricole.
« C’est extrêmement décevant! On avait une industrie qui se faisait vivre. Dans les céréales on vit de l’agristabilité soit un tiers Canada, un tiers Québec et un tiers les producteurs. Nous on était autonomes.»
« Il y a déjà beaucoup de brèches dans les frontières. Le gouvernement laisse déjà entrer de la protéine de lait des États-Unis. Le problème actuel c’est qu’on ne nous achète pas tout notre lait. On ne nous achète que le gras de notre lait et on nous retourne, nous redonne la responsabilité des protéines de lait non vendues. Il y a déjà au-delà de cent tonnes de protéines de lait non vendues et on ne sait plus quoi faire avec. Ça se retrouve vendu à très bas prix sur le marché international.»
« Ma relève, ma fille qui a étudié en agriculture, se demande ce qu’elle va faire. Advenant qu’on ait des compensations ça va durer seulement dix ans. Après, qu’est-ce qui va se passer? Il y a déjà des protéines de lait qui entrent sur nos marchés ce sera quoi avec cette entente? »
« Le prix qu’on nous donne pour le lait a baissé énormément. On nous demande de produire plus de lait mais on ne nous achète que le gras du lait. Il faudrait qu’on nous donne plus cher pour le gras du lait sinon on ne couvrira pas les dépenses encourues par la production. Les transformateurs achètent de la protéine de lait bon marché en provenance des États-Unis au lieu d’acheter la nôtre. Le prix du lait est à terre et la fédération ne se réveille pas. »
« Il faut qu’on nous achète notre lait au complet, pas seulement le gras. »
“Mes attentes du congrès de l'UPA en décembre prochain : Rappeler que le lait ça tient l’UPA !“
“Les producteurs de lait, on devrait parler davantage du lait puisque c’est ça qui amène de l’eau au moulin. L’UPA ça comprend actuellement quelque 5660 producteurs de lait. Sans eux, il ne reste plus beaucoup de monde à l’UPA. Ça tient l’UPA!“