L’étude précise aussi que le Québec est la province où l’État est le plus présent. Avec ses 802 programmes, le Québec compte quatre fois plus de programmes que la moyenne des autres provinces. On y rappelle que la dette brute du Québec était de 193,6 milliards de dollars au 31 mars 2013, qu’elle est toujours en croissance et que les intérêts payés en 2012 ont été de 10,1 milliards. Les intérêts à payer dans cinq ans seront de 12,9 milliards. Juste avec une hausse de 2 % des taux d’intérêt il faudrait prévoir un coût additionnel de 1,3 milliard sur la dette précise les analystes qui ont rédigé l’étude.
L’Étude de Partenaires Agricoles finit sur une note qui rappelle que deux études réalisées par des acteurs sérieux de l’industrie agricole se prononcent pour un choix politique qui va dans le même sens qu’eux. Il s’agit du rapport final de la Coop fédérée (la plus importante coopérative de producteurs agricoles au Québec) et celle de CIRANO (un centre interuniversitaire de recherche regroupant plus de 180 professeurs-chercheurs). Le premier est intitulé : Valeur et propriété des terres/Enjeux et Perspectives et le deuxième : Acquisition des terres agricoles par des non agriculteurs au Québec.
L’étude de Partenaires Agricoles conclue en manifestant son inquiétude quant à la pertinence de créer une structure telle que la SADAQ qui “à l’heure du déficit zéro et d’une sérieuse morosité économique ne serait qu’un cumul de coûts récurrents engendrés par une lourde structure gouvernementale et de plus basée sur une prémisse non fondée.“