L’UPA crois ou meurs !

Le monopole syndical de l’UPA c’est comme s’il n’y avait qu’un parti politique au Québec qui a le droit de gouverner depuis 44 ans, mais sans élections générales, sans avoir à se soumettre à une course au leadership, sans oppositions officielles, sans imputabilité, avec le soutien de journaux subjectifs: la terre de chez nous et le LU font de la désinformation subventionnée par nos gouvernements ! C’est aussi transparent qu’une mare à grenouilles, avec toutes les « hommeries » et abus possibles et impossibles.

Ailleurs c’est une dictature !

Dans d’autres pays qu’ici, on appelle ça une dictature, mais ici c’est une accréditation syndicale unique. Si vous contestez ou refusez d’accepter « la pensée unique », si vous refusez ou si vous ne pouvez pas payer VOS cotisations, vous devenez non-conforme en tant qu’agriculteur. C’est-à-dire que vous n’êtes plus éligible aux programmes d’aides gouvernementales possibles, d’aides pour vos taxes foncières.

Presque des criminels !

Vous devenez sujet à différentes poursuites judiciaires après la visite d’huissiers qui vous informent qu’ils vont vous saisir. Vous êtes non-conformes, presque des criminels.

Cette secte syndicale, même en situation de monopole ou presque, a réussi à faire 9 faillites. Pourtant elle a toujours la complicité et l’appui inconditionnel de notre gouvernement. Vous êtes obligés de payer.

Nos politiciens bien pensants se permettent d’aller dans certains pays et de s’y faire un devoir de leur faire la morale sur les droits de l’homme et de la démocratie alors que chez eux, les travailleurs autonomes, d’un important secteur de l’économie québécoise, n’ont pas le droit de choisir et de cotiser seulement au syndicat agricole de leur choix.

Comme dans l’ancienne Union soviétique !

C’est ici l’accréditation unique comme dans l’ancienne U.R.S.S. et la plupart des dictatures. Nous ne voulons plus que ce soit un juge ou un ministre qui puisse décider pour nous ou nous donner la permission, comme si nous étions en liberté conditionnelle ou déficients mentaux, ou même des criminels, d’opter pour la pluralité syndicale. Nous voulons choisir notre syndicat.

On veut être consultés !

On veut être consulté et avoir le droit de choisir. Pourquoi cette accréditation unique n’est valable que pour les agriculteurs québécois ? Vous auriez peur de faire ça aux ouvriers de la construction. Nous, nous ne faisons que nourrir la population. Nous, nous ne ferons pas la grève et n’arrêterons pas de nourrir nos animaux.

Une plainte aux Nations Unies ?

Faudra-t-il dénoncer cette interdiction de pluralité et de choix syndicale dans notre pays « démocratique » par une dénonciation et une plainte officielle aux Nations Unies ? Mesdames et messieurs les députés et ministres, respectez vos agriculteurs. Ils ont des droits eux aussi.

Redonnez de l’oxygène à ce secteur de l’économie qui étouffe sous la « pensée unique ».

Michel Duclos pour L’Union des agriculteurs libres du Témiscamingue.

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