«Le culot de la Fédération des acériculteurs!» dit Gaudreau

Alors que la planète est à l’arrêt, ça ne semble pas être le cas pour les producteurs et productrices acéricoles du Québec (PPAQ), la Fédération des producteurs de ce secteur. Les huissiers continuent leurs investigations chez Daniel Gaudreau, acériculteur de Scottstown en Estrie même pendant la pandémie. Il a appelé La Vie agricole et menace de poursuivre au criminel ceux qui se seront introduits chez lui si qui que ce soit de sa famille est contaminé.

Daniel Gaudreau, bien connu des médias maintenant, pour ses démêlés depuis des années avec à sa fédération est en furie qu’on entre chez lui sans protection alors que la Sécurité publique comme le reste de la planète exige le confinement pour tous.

Daniel Gaudreau a rejoint cet après-midi La Vie agricole pour nous signaler que malgré la pandémie annoncée mondialement, les huissiers se sont rendus sur son érablière cette semaine et que des gardiens seront mis ‘’H24’’ au point où «on leur livrerait une toilette chimique» devant chez lui !

Vous croyez en cette période étrange à une fiction, eh bien non à en croire le témoignage de M.Gaudreau au téléphone!

Où est l’essentiel ?

Daniel Gaudreau nous a confié que le huissier reconnaissait ne pas mettre de gants « car il les garde pour les personnes âgées», dit-il.

«On entend que le Québec au complet est sur pause! Franchement, est-ce un service essentiel de mettre un gardien de sécurité chez moi et faire une saisie de sirop d’érable. Est-ce la priorité au Québec ?», dit-il.

« Le huissier est arrivé avec un gardien de sécurité et a dit qu’il installerait une toilette chimique parce que les gardiens vont être là 24 sur 24», ajoute-t-il.

Poursuite au criminel ?

«Je refuse de faire entrer un huissier chez moi et il le fait pareil. Il n’a pas de gant, pas de masque. Ma famille passe avant le jugement et ma vie aussi. Le huissier a fait venir la police parce que je ne voulais pas qu’il rentre. S’il y a contamination chez moi, je vous le dis, je vais faire des poursuites au criminel : il y a toujours bien des limites», s’époumone Daniel Gaudreau.

«On va le dire une fois pour toutes : L’UPA est-il au-dessus de la loi même en période de pandémie?», conclut-il.

L’acériculteur récalcitrant a perdu la garde de son sirop dans différents jugements et doit rembourser plus de 300 000 $ à sa fédération mais il estime que la santé de sa famille est primordiale. Il continue donc de refuser l’entrée d’un huissier dans son érablière.

La Vie agricole a écrit dans la foulée à la fédération PPAQ pour connaitre leur communication sur la situation.

 

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