L’Ordre des agronomes du Québec applaudit au projet de loi modifiant la Loi sur les agronomes

Contrairement à l’UPA, c’est de la satisfaction qui anime l’Ordre des agronomes à la lecture du projet de loi modifiant la Loi sur les agronomes.

«Préoccupé par la désuétude de l’actuelle Loi sur les agronomes, vieille de plus de 40 ans, l’Ordre des agronomes du Québec est heureux d’accueillir le projet de loi modifiant la Loi sur les agronomes déposé le 1er juin par le ministre de l’Agriculture André Lamontagne, à tel point que la présidente de l’Ordre des agronomes, Martine Giguère l’accompagnait en conférence de presse.

? Ce projet de loi est l’aboutissement de plusieurs mois de travail et de discussions qui ont suscité de nombreux questionnements au sein de la profession. Il propose un cadre beaucoup plus adapté à la pratique actuelle de l’agronomie et tient compte de plusieurs recommandations de l’Ordre. Nous sommes très satisfaits de l’écoute et de la réponse du ministre Lamontagne ?,a déclaré, Mme Giguère, soulignant toutefois quelques questions en ce qui concerne certaines dispositions, dont la séparation de la vente des intrants agricoles du service-conseil, un enjeu majeur pour maintenir la confiance et assurer la protection du public.

Le projet de loi prévoit d’encadrer cette activité par un règlement gouvernemental, dont la mise en oeuvre s’étalerait sur trois ans. L’Ordre avait plutôt recommandé la modification du Code de déontologie des agronomes afin d’empêcher ses membres de cumuler les deux fonctions.

? Nous aurions également souhaite que cette disposition soit applicable dans tous les secteurs d’activités agronomiques et que le gouvernement mette fin a la vente libre des pesticides au Québec sans quoi l’Ordre est d’avis que la protection du public et de l’environnement demeure un enjeu bien réel ?, soutient la présidente.

L’Ordre est néanmoins confiant envers le projet de loi. ? Il vient définir le grand champ d’exercice de l’agronomie, mais aussi préciser les activités professionnelles réservées a l’agronome. Des activités pour lesquelles le risque pourrait causer des préjudices en termes de protection du public, explique la présidente. Ces activités réservées viennent également renforcer le rôle clé de l’agronome dans le développement d’une agriculture durable ?.

? L’Ordre compte bien rester ouvert et offrir sa pleine collaboration au gouvernement au cours des prochains mois afin de faire aboutir ce projet de loi qui doit demeurer dans les priorités gouvernementales. Les agronomes sont des acteurs de premier plan dans la protection de l’environnement et le développement d’une agriculture durable, deux enjeux importants pour la population et les consommateurs québécois. La modernisation de la Loi aura des impacts majeurs sur le rôle essentiel des agronomes dans l’accompagnement des producteurs vers des pratiques agricoles résilientes ?, conclut Martine Giguère.

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