Des vaches en cavale, c’est bon pour le moral!

Hormis le fait que nous avons tous découvert une directrice générale d’un village de 325 habitants qui mérite de jouer dans une comédie si Xavier Dolan décide d’en tourner une l’année prochaine, et que nous avons tous beaucoup ri à écouter ce joyau, Marie-Andrée Cadorette, talent naturel, il est un peu désolant qu’une émission comme Tout le monde en parle (TLMP) ne se soit pas encore intéressée, si elle veut parler de la situation dans le monde du lait, au docu-théâtre RUN DE LAIT. Mais comme le disaient plusieurs invités sur le plateau, en ces temps moroses, parler de vaches en cavale, c’est bon pour le moral!

Alors oui le segment de TLMP a permis de mettre en lumière la pagaille autogérée des ministères, mais il est moins sûr que ce qui a été dit ce dimanche-là soit très éducatif pour comprendre la réalité du monde agricole.

Les vaches au Québec ne vivent d’ailleurs pas la vie paisible à brouter de l’herbe à côté d’une grange comme les images que l’on retrouve sur les briques de lait nous le décrivent et il y a des raisons à cela.

Les vaches du Québec ne donnent pas du lait régional pour créer comme nos cousins outre-Atlantique des fromages spécifiques par région sous appellation d’origine contrôlée (AOC) et il y a des raisons à cela.

Les vaches du Québec sont-elles en cavale pour revendiquer plus de transparence dans la gestion du monde du lait et à la Commission Canadienne du lait (CCL) ? Elles seules le savent!

Blague à part, Run de lait est une pièce qui a un succès phénoménal en ce moment à Montréal où les salles sont pleines et elle fut une perle d’interprétation dès mars dernier sur les planches du Grand Théâtre de Québec. Run de lait a aussi reçu cette année le prix de Meilleur spectacle de la saison 2021/2022 décerné par la section Québec de l’Association Québécoise des critiques de théâtre (AQCT)

C’est un incontournable à voir pour qui veut comprendre et ensuite parler du monde laitier.

Il est à espérer que dans un futur proche Guy A.Lepage recevra des intervenants  pour faire la lumière sur la situation du monde du lait et il pourrait pour cela faire appel assurément à Justin Laramée, auteur de la pièce Run de lait, mais aussi aux coprésidents  de l’Institut Jean-Garon, Michel Saint-Pierre et Guy Debailleul, qui reviennent d’une mission d’observation du monde du lait en France ou encore s’entretenir avec le porte-parole de l’Institut Jean-Garon, Simon Bégin, l’alter ego de Jean Garon, que Guy.A Lepage appréciait grandement.

L’Institut Jean-Garon participe d’ailleurs le lundi 5 décembre prochain à une discussion sur l’avenir du lait suite à la représentation de RUN DE LAIT qui sera donnée à 14h au Théâtre La Licorne à Montréal

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