Lors du dernier congrès de l’UPA, Émilise Lessard-Therrien nous donnait une entrevue dans laquelle elle disait sa fierté de devenir co-cheffe de Québec Solidaire pour porter haut et fort les intérêts de la ruralité québécoise. Elle y parlait de médecine polyvalente pour les régions, de limite dans l’achat de terres agricoles, de diversification en agriculture, de transparence pour les entreprises recevant des subventions etc.
On évoquait sa ressemblance dans l’action régional avec Jean Garon.
Réécoutez ce podcast. Il semble qu’elle n’ait pas été entendue par son propre parti.
Elle a écrit ce matin sur Facebook : «Quatre mois à peine ont suffi à m’épuiser. (…)
Je suis venue ici pour qu’on rapproche le pouvoir du monde, pour défendre le Québec en entier, (…) pour un Québec habité de communautés vigoureuses partout, pour la réappropriation de tous nos pouvoirs et nos savoir-faire. (…) J’ai cherché un petit espace sauvage pour semer de nouvelles idées, tenter l’incalculable, le risque. Essayer d’insuffler un nouveau souffle au parti, ou enfin, un souffle qu’il possédait avant (…) Je me suis fait gronder ou culpabiliser pour des prises de paroles sincères, pour avoir donné des opinions ou suivi mon intuition. On m’a invalidée quand j’ai nommé des besoins. Alors, j’ai commencé à avoir peur, peur de dire, peur de ne pas être entendue, reconnue, comprise.»
Un podcast à réentendre ici