Maurice Duplessis et l’agriculture : une perception différente que dans le reste de la société

Marc DION 

Au cours des années 1930 à 1959, l’ancien premier ministre Maurice Duplessis tenait un discours d’arrière-garde. Il était le promoteur de la colonisation, du retour à la terre, des familles nombreuses et de la religion catholique. Pourtant, dans les faits, il introduisit une série de mesures favorables à la modernisation de l’agriculture. Citons en exemples l’établissement du crédit agricole, l’amélioration des sols par les travaux mécanisés et le drainage, l’établissement de l’École de médecine vétérinaire à St-Hyacinthe, la création du Centre d’insémination artificielle pour les bovins, la création de plans conjoints de mise en marché et enfin sa mesure dominante l’électrification rurale

Plusieurs auteurs associent les dix-neuf années au pouvoir de Maurice Duplessis à la Grande Noirceur. Pour l’agriculture, le discours passéiste du chef du gouvernement diverge d’avec ses nombreuses actions tournées vers l’avenir.

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