
Alors que le gouvernement américain s’apprête à effacer de ses sites web de grandes quantités de données scientifiques, notamment sur le climat, des chercheurs de l’université McGill à Montréal aident la communauté scientifique à sauvegarder ce qui risque d’être perdu.
Les chercheurs, dirigés par le professeur Juan Serpa de la faculté de gestion Desautels de McGill, avaient déjà créé une plateforme, appelée SUSANhub.com, pour aider les chercheurs à trouver des ensembles de données sur le climat et sur des sujets tels que les catastrophes naturelles, les émissions de carbone, les contaminants dans le poisson et les décès dus à la pollution de l’air. Il s’agit probablement de la plus grande base de données de ce type au monde. Lancé il y a moins de six mois, il est aujourd’hui utilisé par environ 39 000 personnes par semaine. Des données qui risqueraient autrement d’être perdues sont désormais reliées au site, avec la collaboration de milliers de chercheurs en développement durable issus de centaines d’universités.