L’UPA Outaouais-Laurentides va à la rencontre des candidats pour faire entendre la voix du milieu agricole

En pleine campagne électorale, la Fédération de l’UPA Outaouais-Laurentides a mené une série de rencontres avec des candidats de la région afin de porter la voix du milieu agricole et de mettre de l’avant les réalités vécues sur le terrain. Ces échanges ont permis de sensibiliser les candidats aux enjeux cruciaux qui touchent directement les producteurs et productrices agricoles de nos régions.

La Fédération a approché l’ensemble des partis politiques en sollicitant une rencontre avec un candidat présent sur notre territoire et démontrant une bonne connaissance du secteur agricole. Les rencontres se sont donc tenues avec les candidats qui ont répondu à notre appel et qui répondaient à ces deux critères. Des causeries ont été tenues avec Marie-Hélène Gaudreau (Bloc, Laurentides–Labelle), Madelaine Chenette (PLC, Thérèse-de-Blainville), Stéphane Lauzon (PLC, Argenteuil) et Jean-Denis Garon (Bloc, Mirabel). Des causeries informelles ont été tenues avec Marie-Hélène Gaudreau (Laurentides–Labelle), Madelaine Chenette (Thérèse-de-Blainville), Stéphane Lauzon (Argenteuil) et Jean-Denis Garon (Mirabel).  L’UPA a également participé au débat électoral organisé par CHIP FM dans la circonscription de Pontiac, en présence des représentants des quatre principaux partis politiques. Cette tribune a permis de confronter les engagements de chacun sur les grands dossiers agricoles.

L’UPA a également participé au débat électoral organisé par CHIP FM dans la circonscription de Pontiac, en présence des représentants des quatre principaux partis politiques. Cette tribune a permis de confronter les engagements de chacun sur les grands dossiers agricoles.

Cinq enjeux prioritaires ont été soulevés lors de ces échanges :

  1. Un soutien équitable pour les régions comme l’Outaouais et les Laurentides
    Les défis liés à l’éloignement, à la logistique et à la rentabilité sont bien réels pour les producteurs de notre territoire. L’UPA demande que les programmes fédéraux tiennent compte de ces spécificités et soutiennent de manière équitable nos entreprises agricoles.
  2. Protéger la compétitivité face aux importations
    Nos producteurs doivent composer avec une concurrence étrangère qui ne respecte pas toujours les mêmes normes agroenvironnementales, sanitaires ou de bien-être animal. Il est urgent d’assurer une réciprocité des normes pour éviter de pénaliser notre agriculture.
  3. Défendre bec et ongles la gestion de l’offre
    Dans un contexte de renégociation d’accords commerciaux et de tensions tarifaires, la gestion de l’offre doit être défendue fermement. Ce pilier fondamental de notre modèle agricole assure la stabilité économique de milliers de fermes familiales et doit être protégé dans toutes les ententes actuelles et futures.
  4. Accélérer le financement de la transition agroenvironnementale
    L’adoption de pratiques durables est une priorité, mais elle engendre des coûts importants. Le Canada est en retard par rapport à d’autres pays dans l’accompagnement financier et technique des producteurs. Des investissements accrus sont nécessaires pour réussir cette transition.
  5. Soutenir la relève agricole et adapter la fiscalité
    La relève est essentielle à la pérennité de notre modèle agricole. Il faut lever les obstacles fiscaux à l’acquisition de machinerie et au transfert d’entreprise pour assurer un avenir viable aux fermes familiales.
  6. Renforcer les programmes de gestion des risques

Entre aléas climatiques extrêmes et instabilités économiques, les programmes comme Agri-stabilité et Agri-relance doivent être bonifiés pour réellement soutenir les producteurs dans les moments critiques.

« Ces échanges sont essentiels pour rappeler aux futurs élus que derrière chaque assiette, il y a un producteur qui fait face à des défis concrets. Dans le contexte actuel, où la menace de nouveaux tarifs douaniers plane et où la concurrence internationale est de plus en plus féroce, il ne suffit plus de parler d’agriculture : il faut poser des gestes concrets pour la défendre et la soutenir durablement », a souligné Stéphane Alary, président de l’UPA Outaouais-Laurentides.

L’UPA Outaouais-Laurentides poursuivra son travail de représentation et effectuera un suivi rigoureux auprès des élus une fois en poste. Le dialogue est engagé, et la Fédération demeurera mobilisée pour faire en sorte que les engagements prennent racine dans des actions concrètes.

 

 

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