Québec à l’heure de l’économie circulaire

Dans le cadre d’une conférence qui s’est tenue à la maison de la coopération à Québec la semaine passée sur l’économie circulaire, Vincent Aurez, chargé de mission à l’Institut de l’économie circulaire en France, est venu dressé un portrait de ce concept apparu lors de la première conférence des Nations-Unies de Stockholm (1972). Il s’agit de réduire, recycler et réutiliser pour créer l’énergie en provenance des déchets. Et Québec pourrait devenir un leader dans le domaine.

Si Ignacy Sachs en 1927, professeur français de socioéconomie, considéré comme l'un des plus réputés, est considéré comme le pionnier dans le champ de l'écodéveloppement et du développement durable, par la suite Ellen MacArthur, la navigatrice qui a battu  le record du tour du monde à la voile en solitaire en 2005, crée en2009 la fondation Ellen MacArthur. Cette fondation a pour objectif d’inciter le public et les entreprises à repenser, concevoir et construire un avenir durable en s'appuyant sur le concept d'économie circulaire. Lors de la création en France de l’institut de l’économie circulaire dont Vincent Aurez fait partie, le concept garde son aspect environnemental, mais s’adapte en permettant l’intervention des territorialités.

Lors de la conférence à Québec, Aurez rappelle qu’en opposition à l’économie linéaire, la Chine a porté l’économie circulaire comme une réponse au changement climatique.  Pour tous les défenseurs de l’économie circulaire, celle-ci propose un développement conciliant la protection des ressources naturelles et de l'environnement, la lutte contre le changement climatique et le progrès socioéconomique, avec une économie au service des Hommes

Présent également lors de la présentation de Vincent Aurez, le maire de Rivière-du-Loup et président du conseil d’administration de VRic ( Villes et Régions innovantes, Réseau de l’économie circulaire) a déclaré: « .L’économie circulaire est parmi les réponses les plus crédibles pour répondre à l’urgence climatique. Trente-huit villes réparties dans toutes les régions ont sur leur territoire des centres de recherche et des centres de transfert technologique. Elles ont donc tout le potentiel pour devenir des productrices de technologie propre. Son implantation u Québec devrait constituer un engagement des députés de tous les partis politiques de l’Assemblée nationale. »

«L’Économie circulaire vise 0 déchet, 0 GES en les remettant dans les circuits économiques. Elle est conforme aux engagements de tous les pays de la planète lors de la COP 21 en décembre 2015 à Paris. » de conclure Pierre Racicot. PDG de Villes et régions innovantes ( VRic)

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