Ces jours-ci la ministre Bibeau a rencontré une douzaine d’agricultrices affiliées à l’Union nationale des fermiers pour discuter de l’importance de la garde d’enfants pour les femmes du secteur agricole.
« J’ai rencontré un groupe de productrices agricoles de partout au Canada pour discuter du Budget 2021 et de l’investissement historique visant à mettre en place un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants. Avant la pandémie de COVID?19, la conciliation travail-famille était déjà un défi d’envergure pour les femmes en agriculture. Faute de services de garde abordables et accessibles, elles sont souvent forcées de quitter un emploi ou de cesser de travailler sur la ferme. La pandémie de COVID?19 a injustement nui aux Canadiennes et a forcé de nombreuses productrices agricoles à faire des sacrifices. Les femmes avec qui je me suis entretenue ont exprimé leur enthousiasme pour un système pancanadien d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, soutenu par un investissement de 30 milliards de dollars sur cinq ans tel qu’énoncé dans le budget 2021. Il s’agit là d’une occasion de relever les défis auxquels sont confrontées les familles vivant en milieu rural. On prévoit réduire de 50 % en moyenne les frais de places en garderies conventionnées imposés aux parents d’ici 2022, l’objectif étant de ramener les frais à 10 $ par jour en moyenne d’ici 2026, partout à l’extérieur du Québec.» de déclarer la ministre.
En investissant dans l’apprentissage et dans la garde des jeunes enfants, nous misons sur la réussite des femmes du secteur agricole rappelle le cabinet de Mme Bibeau
«Les nombreuses femmes que je rencontre dans le secteur de l’agriculture continuent de m’inspirer. Les défis et les obstacles auxquels font face les productrices agricoles sont uniques et doivent être abordés séparément. Avec les mécanismes de soutien adéquats, rien ne les arrêtera. », d’ajouter la ministre.