Les Éleveurs de porcs demandent une intervention personnelle du premier ministre du Québec face au conflit Olymel/CSN à l’abattoir de Vallée-Jonction

Devant la situation actuelle qui est critique pour les éleveurs, pour le bien-être des animaux ainsi que pour l’économie du Québec et de ses régions, les Éleveurs de porcs du Québec demandent une intervention personnelle du premier ministre François Legault.

Dans un communiqué émis cet après-midi, Les Éleveurs rappellent l’urgence d’agir en raison des conditions déplorables des 150 000 porcs en attente d’abattage et du risque de gaspillage alimentaire. «Le gouvernement du Québec a une responsabilité à l’endroit des familles d’éleveurs de porcs, qui contribuent grandement à la création de richesse de la province, et envers les contribuables québécois qui détiennent, depuis mai dernier, une participation dans Olymel de 150 millions de dollars, devant permettre à l’entreprise de réaliser des projets d’une valeur de 315 millions de dollars.», écrivent-ils.

« Ce rejet de l’entente est une claque au visage pour nous, producteurs, qui sommes des victimes de ce conflit. Vingt-trois séances de conciliation ont eu lieu, c’est du jamais vu! Les deux parties ont convenu d’une entente, mais les employés l’on rejetée. Les pertes financières sont énormes, la détresse psychologique des éleveurs est omniprésente, les porcs s’entassent dans les fermes, nous craignons pour le bien-être de nos animaux, sans oublier le spectre du gaspillage alimentaire qui se pointe à l’horizon. Olymel, Sollio, le syndicat, la CSN et le gouvernement ont tous un rôle à jouer. Il en va de leur crédibilité et, par ricochet, de l’image de toute la production porcine du Québec. Un fleuron qui répond à 80 % de la demande locale et qui exporte dans plus de 80 pays du monde », a indiqué le président des Éleveurs de porcs du Québec, David Duval.

Réaction de l’UPA

« Sur le plan humain, la pression sur les éleveurs et leurs familles est énorme en ce moment. Les pertes financières s’accumulent, leurs animaux souffrent, ils sont à court de solutions et au bout de leurs ressources. Nous sentons la détresse s’amplifier chez certains, encore davantage aujourd’hui, alors que plusieurs croyaient le conflit réglé », a ajouté pour sa part Marcel Groleau, président général de l’Union des producteurs agricoles du Québec.

 

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