«La gestion de l’offre est un système public qui appartient à tous» dit Bergeron

Roger Bergeron rejoint par téléphone ce matin suite au document signé Luc Boivin que nous avons dévoilé hier «Une question qui dérange», ne souhaite pas encore en dire trop publiquement, dans l’espoir de faire comprendre à ses partenaires producteurs le sens de son propos en privé. Il a donc refusé de s’exprimer dans le cadre d’une Quotidienne sur le lait cette semaine, tout comme Luc Boivin. Mais l’un et l’autre l’assure, dans quelques semaines le débat sur le lait sera public et La Vie agricole aura grandement contribué à faire bouger les lignes.

La gestion de l’offre, un privilège qui doit être revu selon Bergeron

Si Luc Boivin dit dans  ce document ne plus vouloir «faire les frais de la vente de beurre aux fabricants de croissant et autres marchés à bas pric»,  Roger Bergeron a déclaré ce matin au téléphone que la gestion de l’offre actuelle ne lui permet plus de vivre : « Je ne peux plus vivre dans le système de gestion de l’offre actuel et je vais le dire sur les tables de négociation. Les producteurs doivent se rendre compte que la gestion de l’offre est un système public qui n’appartient pas seulement aux producteurs, mais aussi aux transformateurs et aux citoyens», nous a-t-il dit.

Et il conclut parlant des producteurs de lait: « Ils ont eu un privilège qui doit être revu».

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