Anne-Christine Charest, journaliste, réalisatrice et directrice de TVCK dans Kamouraska, et récemment nommée présidente de la Fédération des télévisions communautaires autonomes du Québec, a osé une question de fond au premier ministre Legault venu dans Kamouraska le 29 octobre dernier pour annoncer une aide financière à des serres verticales. Elle lui a demandé s’il était prêt à des changements radicaux notamment concernant le monopole syndical?
Le premier ministre Legault d’abord crispé lorsqu’elle lui a parlé de changements de loi que ce soit à l’ASRA, à la CPTAQ, à la régie des marchés agricoles et à l’UPA, a finalement reconnu que des changements seraient en cours notamment concernant les taxes municipales!
Le monopole syndical intouchable
Concernant le monopole syndical, le premier ministre dit que c’est le choix des producteurs. Lorsque la journaliste le relance en spécifiant que ce n’est que le choix de certains agriculteurs il lui répond alors : «Il faut regarder cela production par production. J’ose espérer que l’UPA c’est un organisme qui est démocratique et si les membres veulent changer les choses, les membres ont le droit de voter, mais ça prend une majorité qui veut changer les choses ( …) Oui, il y a des choses à améliorer à l’UPA qui est un organisme important, mais c’est le choix des agriculteurs d’abord.»
On dit qu’une image vaut mille mots, il est intéressant de décrypter le faciès de M.Legault lorsqu’il dit «Oui, il y a des choses à améliorer à l’UPA qui est un organisme important!»
Le premier ministre était venu à Saint-Pacôme pour accorder une aide financière de 6,8 millions de dollars pour l’implantation de deux fermes verticales destinées à la production de légumes