(LVA) Lors de son assemble générale Sollio dont Olymel fait partie a déclaré : «Les activités porcines d’Olymel (division Sollio Alimentation), un chef de file canadien de la production, de la transformation et de la distribution des viandes de porc et de volaille, ont cependant été fortement touchées par une conjoncture particulièrement défavorable. Les ralentissements attribuables à la pandémie, la suspension du droit d’exporter vers la Chine pour les usines de Vallée-Jonction, Princeville et St-Esprit, la grève de quatre mois à l’usine de Vallée-Jonction, la hausse des coûts d’approvisionnement, l’appréciation de la devise canadienne, le tout jumelé à la pénurie sévère de main-d’œuvre, sont des facteurs qui ont eu des impacts négatifs sur les résultats. ».
La Vie agricole a alors posé à Olymel qui a répondu par l’intermédiaire de Richard Vigneault, son directeur des communications corporatives les mêmes questions que celles posées aux Éleveurs de porcs du Québec.
(LVA) Au regard de la situation internationale liée à la guerre en Ukraine prévoyez-vous une année pire encore en 2021 pour le secteur porcin ?
Richard Vigneault: Il est toujours difficile de prévoir le comportement des marchés. Toutefois Olymel est en permanence attentive à l’évolution de la situation des marchés et des facteurs qui peuvent leur imprimer une direction ou une autre.
(LVA) Dans la suspension d’abattage des 530 000 porcs tel que programmé, quelle est la proportion de porcs de proximité qui sera touchée ?
Richard Vigneault : Il y a un ordre prévu dans l’application de la Convention de mise en marché du porc et nous agissons selon les dispositions de cette convention. C’est-à-dire d’abord les porcs de proximité et les porcs liés par des ententes particulières. C’est aussi le rôle des EPQ de déterminer qui et quels volumes seront affectés.
(LVA) Est-ce la même proportion pour les porcs de propriétaires ou sous entente particulière ?
Richard Vigneault: Non, c’est toujours selon les dispositions de la Convention en vigueur.
(LVA) Si l’abattage se dirige vers les États-Unis, est-ce que les coûts de transport seront à la charge des producteurs ?
Richard Vigneault: Ça fait partie de la négociation des éleveurs avec le nouvel acheteur.
(LVA)La baisse du prix du porc risque de déclencher l’ASRA, est-ce que vous vous attendez à ce que cette compensation soit assumée par le gouvernement pour toutes les classes de porc : de propriétaire, sous-entente particulière et de proximité.?
Richard Vigneault: Le Programme (ASRA) couvre tous les porcs. On ne prévoit pas de changement dans l‘application du Programme.