Claude Fortin, producteur bien connu dans le bas du fleuve résiste et ne veut pas payer sa cotisation syndicale obligatoire par la Loi. Il nous a fait suivre ses échanges que voici avec le syndicat : à vous de juger!
Le mer. 8 juin 2022, à 10 h 17, L’Union des producteurs agricoles – Service des cotisations <cotisations@upa.qc.ca a écrit:
Madame, Monsieur,
Nous constatons qu’à ce jour un solde demeure impayé à votre dossier.
Si vous avez déjà effectué votre paiement, nous vous en remercions et vous prions d’ignorer ce rappel.
Si vous ne répondez plus à la définition légale d’un producteur agricole*, vous êtes invités à nous contacter afin de procéder à la fermeture de votre dossier.
De plus, n’oubliez pas que le non-paiement de votre cotisation et de ses intérêts (si applicables) au 30 novembre de l’année courante peut avoir des conséquences importantes sur votre admissibilité au programme de crédit de taxes foncières du MAPAQ, le cas échéant.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
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Le mer. 8 juin 2022, à 11 h 51, Claude Fortin <claudefortin@telus.net> a écrit :
Quand je reçois vos avis de cotisation, j’inscris sur l’enveloppe “retour à l’expéditeur”, c’est devenu ma façon de vous signifier “ma fin de non-recevoir”. J’ai déjà maintes fois et longuement argumenté pourquoi je ne cotiserai jamais à votre organisation, et ce aux ministre et députés responsable de l’agriculture, ainsi qu’à travers plusieurs médias, et même lors de la poursuite que vous m’avez déjà intentée, et me fait condamner. Vous gaspillez votre temps et l’argent de vos cotisants à me harceler et à m’intimider de la sorte. SVP transmettez à vos patrons, ce que disent les Ukrainiens aux Russes : Allez-vous faire foutre !
p.s. : je me désabonne de cyberimpact
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De : Claude Fortin – claudefortin@telus.net – Date : 2022-11-07 3h27 pm (GMT-5 :00)
À cotisations@upa.qc.ca,Marie-Andrée-mahotte@upa.qc.ca
Par la présente, je vous avise que je viens d’inscrire pour une énième fois “retour à l’expéditeur” sur l’avis de cotisation que vous m’envoyez sans cesse. Comme je vous l’ai déjà mentionné, c’est ma façon de vous signifier “ma fin de non-recevoir”. Je considère ces envois à répétition comme du harcèlement, et la poursuite que vous m’avez déjà intentée comme de l’intimidation. En 2022, même un prétendu syndicat ne peut se permettre de faire du harcèlement et de l’intimidation; au nombre de personnes qui subissent ces actes répréhensibles de votre part, sachez que vous frôlez dangereusement un procès d’intention généralisé et sur la place publique. Si votre président et votre dg -soi disant économiste- se considèrent encore justifiés d’harceler des petits producteurs dès qu’ils vendent pour 5,000$, ils devraient savoir que ce 5,000$ inscrit dans la loi de 1972 a maintenant une valeur de plus de 32,000$.
Après cinquante ans, cette loi de 1972 est due pour une révision en profondeur, ne serait-ce que pour sortir l’UPA de cette loi. L’UPA cesserait ainsi de croire qu’elle peut faire peur à tout le monde.
Claude Fortin
Le maraîcher d’en haut