Mission commerciale du ministre Lamontagne en Europe sous l’œil des PGQ

Le 11 septembre dernier Les Producteurs de grains du Québec (PGQ) exprimaient leur intérêt à l’égard de la récente mission commerciale européenne du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne. Lors de sa mission en France, en Belgique et aux Pays-Bas, le Ministre a réitéré l’importance d’une coopération technologique et scientifique pour favoriser une agriculture durable au Québec, de rappeler les PGQ.

« Nous saluons l’initiative du Ministre, et nous sommes enthousiastes face aux opportunités de collaboration avec l’Union européenne (UE) pour le secteur bioalimentaire québécois. Le Ministre se dit inspiré par la mobilisation en Europe pour instaurer des politiques encourageant une agriculture durable. Nous espérons qu’il le sera également dans une perspective d’adaptation des programmes gouvernementaux répondant aux besoins spécifiques du secteur québécois des grains, qui doit composer avec de nombreux défis. Il est essentiel de noter que les politiques européennes à l’égard de l’agriculture présentent souvent un meilleur équilibre entre la régulation du secteur et le soutien offert par l’État afin de répondre aux attentes sociétales », a exprimé Christian Overbeek, président des PGQ.

En effet, à titre d’exemple, concernant le positionnement relatif du Québec en matière de transferts gouvernementaux, l’étude sur la compétitivité du secteur des grains réalisée pour le gouvernement du Québec démontre que le « niveau de soutien en France est pratiquement cinq fois plus élevé qu’au Québec ». La même étude propose également de mieux « Rémunérer l’engagement des producteurs à la réalisation des biens et services environnementaux répondant aux attentes sociétales ».

Les PGQ souhaitent donc poser une question essentielle :

  • Le gouvernement du Québec a-t-il l’intention de s’inspirer des pratiques européennes pour mieux soutenir la compétitivité du secteur québécois des grains, que cela soit en agroenvironnement, pour la gestion des risques financiers du secteur ou pour le soutien aux régions éloignées ?

« C’est la demande que nous formulons au ministre Lamontagne, à son équipe et au gouvernement. Nous demeurons optimistes et leur offrons, encore une fois, toute notre collaboration », a conclu M. Overbeek.

 

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